© 123 rf / gstockstudio Si certaines catégories de salariés ont plus de difficultés que d’autres à revenir au bureau, cela ne semble pas être le cas des jeunes de moins de 35 ans. Ils sont 75 % à aimer se rendre au bureau. Comme pour leurs aînés, c’est la présence de leurs collègues (à 60 %) qui les motive à venir sur leur lieu de travail, suivie de l’ambiance (+ 7 points par rapport au panel global). En revanche, le matériel et l’équipement ne représente que 20 % pour cette catégorie (contre 27 % chez leurs ainés) et le confort des locaux 19 %. De manière générale, les salariés de moins de 35 ans sont moins nombreux que la moyenne à pouvoir télétravailler (65 % vs 70 %), en raison notamment de contrats différents tels que les alternances ou contrats d’apprentissage. En revanche, pour ceux qui en bénéficient, le télétravail est plus souple avec une moindre part pour lesquels le nombre de jours autorisé est plafonné (64 % vs 73 % en moyenne).
Attentes des jeunes salariés : entre espaces réinventés et services
Quand on leur parle de locaux, les jeunes ne se distinguent pas de la moyenne sur le critère principal qu’est la localisation (à 53 %). Ils accordent toutefois plus d’importance aux équipements et au mobilier, aux enjeux environnementaux et aux services. Les jeunes sont plus convaincus et plus tranchés que la moyenne sur le besoin de réinventer les espaces de travail et de proposer des bureaux « mieux qu’à la maison ». Les dirigeants doivent aussi être conscients que les moins de 35 ans ont des attentes plus fortes que la moyenne quant aux services proposés par l’entreprise. Ils sont nombreux à juger utiles les offres de restauration (66 % dont 37 % n’en disposent pas contre 30 % en moyenne), les offres de services santé mentale et bien-être (63 %, soit 7 points de plus que la moyenne), les offres d’activités sportives (62 % soit 8 points de plus que la moyenne), ou encore une salle de sieste (53 %). Or, sur tous ces items, la part des entreprises le proposant déjà est systématiquement inférieure ou égale à 20 % (28 % pour la restauration). En conséquence de ces attentes concrètes, les jeunes se déclarent ultra majoritairement attachés à leur bureau physique puisque seulement 4 % l’envisagent dans le métavers. En revanche, l’étude souligne qu’ils sont légèrement plus nombreux que leurs aînés à envisager le « full remote » ou 100 % télétravail sans bureau physique (24 % contre 20 %).
