
Depuis la crise du Covid une question se pose autant aux entreprises qu’aux acteurs de l’immobilier : quelle est la valeur et surtout à quoi sert un immeuble de bureaux s’il ne répond pas aux attentes de ses utilisateurs, s’il est mal occupé ou tout simplement sous-occupé. Et on le sait, il n’est pas rare aujourd’hui, certains jours de la semaine, de constater des taux d’occupation qui frôlent les 10 %
Cette question, c’est celle de la valeur d’usage réelle d’un immeuble qui s’impose désormais à comme un critère de plus en plus décisif non seulement dans la conception, mais aussi dans l’exploitation et la valorisation des actifs immobiliers. La montée en puissance du télétravail, n’a fait que renforcer cette tendance dans un contexte où les entreprises réclament plus de flexibilité, alors que dans le même temps, les taux de vacance augmentent avec en plus une vraie problématique autour de l’obsolescence du parc existant.
D’où l’idée ces dernières années de travailler dans le sens d’une intensification des usages. Sur le papier le principe est séduisant : sortir du modèle rigide du bureau monofonction pour aller vers plus de polyvalence et de partage. Dans la pratique toutefois, la mutualisation et l’hybridation des usages ne s’improvisent pas, elle suppose de faire le bon diagnostic, d’anticiper un certain nombre de contraintes réglementaires et juridiques et de mettre en place des outils de gestion.
Alors, pourquoi et comment s’engager dans une telle démarche ? Pour en parler, j’ai le plaisir d’accueillir Claire de la Casa, chargée de Développement Durable et d’Immobilier Solidaire chez Novaxia.