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La 3e édition du baromètre Green IT vient de paraître. Un cru 2020 conçu comme un guide à l’usage des entreprises, pour leur permettre de mesurer leur maturité vis-à-vis d’un numérique « responsable ». La rédaction de Workplace l'a décortiqué pour vous en détailler les principales conclusions en huit volets*. Le premier épisode de notre série porte sur la maitrise (ou non) qu’ont les organisations de leur infrastructure informatique. Focus.<

Le premier constat concernant les infrastructures informatiques n'est pas très glorieux...Selon le baromètre Green IT 2020, seuls 4 % des interrogés savent ce que représente leur équipement IT dans la consommation énergétique totale ! Et 37 % des entreprises connaissent leur espace de stockage. Elles seraient pourtant 80 % à posséder une salle informatique en interne.

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L’adoption d’une stratégie green IT a des conséquences visibles

Le baromètre 2020 indique néanmoins que l’écart se creuse entre les entreprises ayant adopté une stratégie green IT et les autres. 40 % des premières indiquent ne pas connaître le volume global de leur stockage de données contre 85 % pour celles qui n’ont pas de stratégie Green IT. Un écart qui se traduit dans la durée de vie des serveurs. 79 % des entreprises qui ont adopté une stratégie green IT déclarent une durée de vie moyenne de plus de 5 ans. En face, 76 % des entreprises qui n'ont pas adopté le Green IT déclarent une durée de vie moyenne inférieure à 3 ans.

 

Des évolutions favorables constatées par rapport à 2019

 

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Alors qu’en 2015 près de 30 % des entreprises déclaraient désinstaller leurs infrastructures inutiles, elles sont désormais 63 % à le faire. Une proportion qui a presque doublé. Pour ce qui concerne la mutualisation des équipements, une entreprise sur deux déclare y avoir recours aujourd’hui, contre une entreprise sur trois en 2017.

 

 

idea-2558678_1920.jpgLe conseil de l'Agit : penser virtualisation

Selon l'association Agit à l'initiative de ce baromètre, les PME et microentreprises auraient intérêt à adopter une stratégie de virtualisation de leurs infrastructures à l’occasion de la fin de vie de leur équipements. Ceci permettra, a minima, de limiter la multiplication des serveurs physiques qui constitue un enjeu écologique et économique d’autant plus important que ces sociétés représentent l’essentiel du tissu économique français. Le passage dans le cloud peut être envisagé comme une solution d’optimisation et ce, sans pour autant le considérer comme une solution magique sans impact carbone. En effet, les services associés sont loin d’être dans les nuages et supportés de fait par des serveurs physiques largement redondés et dimensionnés.

 

Dans les prochains épisodes, découvrez les pratiques en matière de datacenters, impression, fin de vie, achats, gouvernance, postes de travail et enfin, applications.

 

* Le baromètre Green IT 2020 est la 3e édition d’une étude d’envergure nationale menée depuis 2015 par l’association indépendante Agit, qui vise à sensibiliser les entreprises sur le numérique responsable. Elle évalue la maturité de 367 entreprises et organisations auprès de responsables informatiques, directions générales et directions développement durable. En parallèle, la réalisation de l’enquête téléphonique a été confiée par l’agit à OpinionWay. Elle a été réalisée sur un échantillon de 305 entreprises de plus de 10 salariés.