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Plus de la moitié des salariés français apprécient davantage les réunions à distance par visioconférence que les réunions physiques. Une enquête de Deskeo révèle que si les salariés sont largement adeptes de la visio, ils rencontrent toutefois un certain nombre de difficultés dans son utilisation.

Autrefois marginale, la visioconférence au travail s’est imposée très largement. Tout d’abord durant le confinement puis de manière plus durable, avec la mise en place du télétravail. Selon une enquête publiée par Deskeo, celle-ci est actuellement utilisée par plus de 89 % des Français : 51 % s’en servent occasionnellement et 38 % très souvent. Les salariés l’ont d’ailleurs largement adopté, puisqu’à la question « de manière générale, quel type de réunions préférez-vous ? », ils déclarent à 66 % qu’ils apprécient davantage les réunions à distance par visioconférence que les réunions physiques.

 

Maîtrise incomplète

En revanche, les outils employés pour réaliser des visioconférences sont loin de faire l’unanimité. De nombreux interrogés révèlent de ne pas avoir réussi à s’approprier pleinement l’utilisation. 62 % des Français avouent avoir du mal à se servir correctement des logiciels de visioconférence : 29 % éprouvent même souvent des difficultés à les utiliser et 33 % parfois. Ceci n’étant visiblement pas dû à la qualité de l’équipement (écran, caméra, micro…) puisque 76 % des répondants assurent avoir les outils nécessaires pour passer des appels vidéo au bureau, et 68 % pour les passer depuis leur domicile. On peut donc penser que cette « mauvaise maitrise des outils » est due à un manque de formation.

 

« La visioconférence permet de simplifier les rencontres, notamment en supprimant les temps de trajet. Pour les réunions de groupe en revanche, les problèmes techniques sont plus fréquents ce qui rend les échanges moins fluides et limite la spontanéité. Avec la visio on se voit plus, mais en physique on se voit mieux »

Frank Zorn, PDG de Deskeo

 

Dévoiler son intimité ? Pas question

Le télétravail dévoile également de nouvelles problématiques. En effet, les Français n’apprécient pas que l’on pénètre dans l’intimité de leur foyer. Lors d’une visioconférence à la maison, plus de 77 % cachent le fond pour éviter de dévoiler leur domicile. Et non seulement les Français n’aiment pas que l’on découvre leur « chez eux », mais ils sont près de 40 % à être gênés par le fait de voir celui des autres. Enfin, bien que l’outil de communication à distance soit reconnu pour son efficacité, 56 % ne le considèrent pas comme une expérience agréable à vivre.