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Le 4e volet de notre série qui décortique les conclusions du Baromètre Green IT s’intéresse aux pratiques des entreprises en matière d’achat d’informatiques responsable. Bonne nouvelle, les entreprises perçoivent désormais un intérêt à acheter du matériel éco-labellisé ou reconditionné. En revanche, les critères d'achats de "services informatiques responsables" ne sont pas connus des entreprises.

Depuis le dernier baromètre de 2017, les pratiques en matière d’achat informatique responsable se sont améliorées. S’ils restent encore très minoritaires, les achats de matériels d’occasion ou reconditionnés sont deux fois plus nombreux qu’en 2017. Cette pratique semble plus répandue pour l’achat de matériel en téléphonie mobile : 34 % des entreprises y ont recours contre 28 % pour le matériel informatique générique.

 

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Cela pourrait s’expliquer par plusieurs causes : la criticité, le coût perçu, la réduction des impacts environnementaux. Plus étonnant, 16 % des entreprises ne savent pas dire si leur matériel/appareil de téléphonie provient d’un circuit reconditionné ou d’occasion.

 

Une forte rationalisation du parc

 

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Par rapport au précèdent baromètre où 10 % des entreprises déclaraient utiliser du matériel éco-labellisé et 57 % ne pas savoir, il y a, là aussi, une évolution positive. Les structures sont désormais 28 % à favoriser des labels environnementaux tels que EPEAT Gold ou équivalent, soit une augmentation de 18 points par rapport à 2017. Ce résultat est d’ailleurs conforté par l’enquête téléphonique. Si les résultats de 2017 se montraient décevants, on constate désormais que les entreprises perçoivent un intérêt à leur utilisation.

 

Le green IT n’est pas (encore) associé à l’achat de services numériques éco-responsables

 

 

Le baromètre révèle que le green IT est, pour les entreprises, une notion bien plus associée aux produits qu’aux services. La prise en compte de critères environnementaux, énergétiques et/ou sociaux dans l’achat de services informatiques reste faible : cela concerne en moyenne 20 % des répondants. Ce résultat est le reflet d’un manque de connaissance des critères qui permettent aux entreprises de juger les offres. De plus, lorsqu’elles font appel à un prestataire pour des services numériques, les entreprises déclarent également peu d’exigences en matière de gestion des données (réduction optimale du volume de données collectées, données transmises, durée de conservation…).

 

 

ampoule.jpgLe conseil de l'Agit : valoriser l'achat d'occasion ou reconditionné

De manière générale, le taux important de non-réponse sur cette thématique reflète l’absence de connaissances relatives à une politique d’achat responsable pour le matériel et les services informatiques. Il existe une contradiction dans la mesure où, en parallèle, le poids de la RSE a tendance à augmenter lors de la sélection des fournisseurs. Beaucoup de critères ne sont pas connus, ou reconnus par les répondants. Parmi les mesures les plus facilement applicables, l'association Agit conseille de s'intéresser à des filières de reconditionnement de matériel informatique, notamment pour les flottes de téléphones ou d'ordinateurs portables. Une notion qui sera développée dans notre prochain volet consacré aux achats.

 

 

Dans les prochains épisodes, découvrez les pratiques en matière de cycle de vie, achats, gouvernance, postes de travail et enfin, applications.

 

 

* Le baromètre Green IT 2020 est la 3e édition d’une étude d’envergure nationale menée depuis 2015 par l’association indépendante Agit, qui vise à sensibiliser les entreprises sur le numérique responsable. Elle évalue la maturité de 367 entreprises et organisations auprès de responsables informatiques, directions générales et directions développement durable. En parallèle, la réalisation de l’enquête téléphonique a été confiée par l’agit à OpinionWay. Elle a été réalisée sur un échantillon de 305 entreprises de plus de 10 salariés.