76 % des ordinateurs portables des grandes entreprises pourraient être reconditionnés. Les 24 % restants pourraient quant à eux faire l’objet d’une mise à jour plus légère ou bien être recyclés et contribuer à l'économie circulaire. C’est ce que souligne, entre autres, l’étude d’Atos, intitulée « Accroître la durabilité de l’environnement de travail numérique : une stratégie fondée sur les données pour progresser collectivement », qui vise à mettre en évidence les niveaux élevés de gaspillage endémique dans l'industrie informatique.
L'étude revient également sur le rôle clé que les employés pourraient jouer dans la durabilité de l'informatique. Interrogés sur la question, 75 % d'entre eux se déclarent prêts à conserver leurs équipements plus longtemps s’ils comprennent l’impact positif d’une telle démarche sur l’environnement. Un effort de sensibilisation apparait alors nécessaire si les entreprises souhaitent franchir un cap en matière de durabilité. « Rien qu’en augmentant le cycle de renouvellement standard de trois à quatre ans, les entreprises peuvent réduire de 25 % les émissions de l’appareil sans en dégrader les performances ni affecter l'expérience de l'utilisateur. De plus, le rafraîchissement des appareils en fonction de données issues de leur état de fonctionnement, combiné à du reconditionnement, peut leur permettre d'atteindre une durée de vie de 8 à 10 ans », explique Atos.