La FEP et le Fare Propreté ont révélé les résultats de l’étude conduite sur la propreté à l’usage.

L’expression suscite un intérêt croissant ces dernières années, encouragée par les nouvelles attentes des clients et transformations en cours dans les environnements de travail. Pour autant, les contours de la propreté à l’usage et ses implications restent difficiles à cerner. Que recouvre cette notion ? Comment peut-on la définir ? Existe-t-il un modèle unique ou différentes formes de propreté à l’usage ? L’étude permet ainsi de comprendre la réalité des pratiques de « propreté à l’usage », les raisons de son émergence, et de mieux définir ce que c'est, mais aussi ce que ce n’est pas. Une dizaine d’expérimentations initiées dans des entreprises de toutes tailles ont été analysées, complétées avec des entretiens de responsables de PME, de grandes entreprises et de clients.

La propreté à l'usage ressort comme un modèle d’intervention innovant qui cherche à agir au plus près des besoins réels des utilisateurs finaux en étant « au bon endroit, au bon moment », avec un service où la pertinence l’emporte sur l’exhaustivité. Au croisement de l’économie de l’usage, de l’innovation organisationnelle, de l’exploitation de données numériques, des nouvelles technologies et des objets connectés, les nouvelles pratiques autour de la propreté à l’usage invitent à redéfinir la mise en œuvre des services de propreté. À cet effet, l’étude montre notamment que le travail en continu et/ou en journée constitue un levier majeur, à côté de l’utilisation des capteurs connectés. Aussi, l’accent est mis sur la manière dont la propreté à l’usage se distingue d’un service qui serait exclusivement « à la demande ». Les expériences de « propreté à l’usage » cherchent à s’inscrire dans une dynamique de progrès économique et social, en soutien à l’activité des œuvrants. Les offres sont appelées à être reconnues pour la valeur ajoutée qu’elles apportent à la performance des environnements de vie et de travail, par le gain en pertinence et les opportunités de services complémentaires qu’elles permettent. En fin de compte, l’étude montre que cette idée est fondée et séduit largement, mais qu’elle ne propose pas encore de modèle unique et stabilisé. Ce concept reste un champ de recherche et développement vivant, dont il faudra suivre de près les innovations et applications au cours des prochaines années.

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