

Environnement de travail, hasard ou vocation ?
J'ai toujours eu à cœur de satisfaire les besoins des clients. Après des débuts en restauration, j'ai rejoint le BHV en tant que responsable d'exploitation. Puis, en 2008, j'ai intégré le groupe Galeries Lafayette où je gère aujourd'hui l'environnement de travail pour le siège avec la restauration, l'accueil, la conciergerie, la sécurité, la maintenance, la flotte auto, le courrier…
À quoi ressemble votre journée type ?
Aucune journée ne se ressemble. J’arrive entre 7 h 30 et 8 heures, j’essaye de croiser l’équipe de nuit pour m’assurer qu’il n’y a pas eu d’incident majeur et je consulte les rapports de ronde. Cela me donne une idée de l’organisation de la journée. Quand il y a un orage, je dois descendre dans les sous-sols vérifier qu’il n’y a pas d’inondation et gérer les intempéries. En ce moment, comme les locaux sont encore sous garantie première année, je suis beaucoup en lien avec les nombreux prestataires qui interviennent sur le site. J’ai un emploi du temps théorique, mais il laisse souvent place à la gestion des incidents du quotidien. Le but du jeu c’est qu’on n’entende pas parler de nous. Plus on est discret, mieux c’est. Mais dès que quelque chose dysfonctionne, on sait facilement retrouver notre numéro de téléphone.
À quoi ressemble votre bureau ?
Nous avons un espace bureaux attitré au rez-de-chaussée, au plus près des équipes. Mais l’espace n’est pas tout à fait finalisé. Nous attendons notamment la vidéo surveillance et les reports de la GTB pour contrôler la température des étages, les éclairages ou encore les stores. Mais de toute façon, du fait de mon métier, je bouge beaucoup !
Quels sont vos projets actuels et futurs ?
Ces derniers temps j’ai été très pris par le réaménagement du nouveau bâtiment du siège et la restitution de l’ancien. Il fallait tenir les délais, négocier avec l’ancien bailleur. Maintenant que nous avons emménagé, nous avons un an de réglages du bâtiment devant nous, avec la gestion des chaleurs l'été et des basses températures l'hiver par exemple. Je travaille également sur l'offre de services. Je collabore aujourd’hui avec une cinquantaine de prestataires et cherche toujours à m'entourer d'entreprises agiles. Récemment, j’ai notamment conclu un partenariat pour l'installation de casiers Bringme pour que les collaborateurs puissent recevoir ou envoyer leurs colis personnels. Nous cherchons en permanence à développer de nouveaux services répondant aux attentes des collaborateurs et s'intégrant dans une démarche responsable comme la mise à disposition de vélos à assistance électriques pour les déplacements en journée. J’ai bon espoir que ce service soit mis en place à la rentrée de septembre. Cependant, je suis persuadé que nous pouvons encore développer et améliorer l'animation et la convivialité du siège, via un profil type hospitality manager. L'objectif étant d'en faire un lieu de vie agréable et moderne donnant envie de venir et sortir de chez soi dans cette période de télétravail plus développée.
Un projet que vous aimeriez mener ?
Dans un futur plus lointain, pourquoi ne revivre un déménagement pour mettre à profit les enseignements du dernier. Mener un projet de ce type permet de digitaliser certains process et de moderniser l’environnement de travail mais aussi et surtout de simplifier son utilisation. Le transfert de siège est en général un accélérateur de changement. Nous avons un bail de 12 ans, ça serait un beau départ.
Quel est l’environnement de travail idéal ?
C’est un environnement dans lequel le salarié vient par plaisir, où il trouve tout ce dont il a besoin : des espaces pour s’isoler, organiser une réunion en plénière ou hybride, etc. L’entreprise réunit des profils très divers. Les personnes du service juridique ont souvent besoin de plus de calme ou de confidentialité. Au contraire des services presse ou image qui ont d’ordinaire des horaires plus décalés vers le soir et ont besoin de plus d’espaces pour se réunir. Finalement le défi est de créer un environnement où chacun se plaît.
Et à quoi ressemblera-t-il dans 10 ans ?
Je pense qu’au fur et à mesure du temps, l’environnement de travail sera obligatoirement plus digital, tourné vers le collaborateur avec plus de services et plus inclusif. Un baby-foot, c’est bien, mais cela n’est rien sans une solide base d’engagements RH. C’est ce que nous proposons au moyen d’une réelle politique QVT, une égalité hommes-femmes, une politique en matière de diversité, ou encore une amélioration des droits relatifs aux aidants
Quelles sont les qualités que vous appréciez chez vos collaborateurs ?
Le plus important serait de savoir gérer l’urgence. On est expert en rien mais facilitateur en tout, on doit composer avec les certitudes des uns et des autres. Il est aussi fondamental de savoir travailler vite, sans être tenu de passer des dizaines d’appels pour prendre des décisions.
Votre plus grande réussite professionnelle ?
Je pense que c’est d’avoir réussi ma vie privée et personnelle malgré des périodes plus compliquées, notamment au moment du transfert du siège.
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