Semaine de la QVT : des salariés en quête de sens dans leur travail
Pour son édition 2022, le réseau Anact-Aract (les Agences nationale et régionales pour l’amélioration des conditions de travail), axe cette Semaine de la QVT sur la question du sens au travail. Après deux ans de crise sanitaire, la relation au travail, au bureau et à l’entreprise a été complètement modifiée pour les salariés. De concert avec Opinion Way, l’Anact livre aujourd’hui les résultats d’un sondage mené auprès des actifs sur cette thématique. Focus sur trois grands enseignements.
Plus de 8 actifs sur 10 estiment aujourd’hui que leur travail a du sens (39 % tout à fait, 45 plutôt)
Spontanément, 68 % des salariés qui considèrent avoir un travail qui a du sens évoquent un métier utile à la société et 23 % l’estime sur un plan personnel.
Ceux qui ont le sentiment inverse, soit 2 actifs sur 10, évoquent quant à eux un sentiment d’inutilité (18 %), de manque de reconnaissance (16 %) ou un travail pénible (14 %)
© Opinionway
2 salariés sur 10 s’interrogent plus qu’avant la crise sanitaire sur le sens de leur travail
Malgré la proportion élevée de personnes considérant exercer un travail utile, ce chiffre révèle l’écart qui existe entre les attentes vis-à-vis d’un travail qui « a du sens » et leur travail actuel. Ce questionnement est notamment plus important chez les jeunes, les actifs du secteur public et les managers. Parmi les facteurs qui expliquent ce décalage figure une rémunération insuffisante (34 %) et un manque de reconnaissance (32 %). Les salariés souhaiteraient ainsi pouvoir davantage s’épanouir et progresser dans leur carrière (31 %) mais aussi s’exprimer et faire des propositions sur leur travail (23 %).
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4 sur 10 envisageraient de quitter leur emploi pour un emploi davantage porteur de sens dans les deux ans à venir
Les jeunes, les femmes et les managers sont ainsi les profils les plus enclins à envisager de démissionner et à rechercher plus d’utilité, de cohérence éthique et d’évolution professionnelle et personnelle. « La proportion d’actifs considérant avoir un métier porteur de sens est remarquablement élevée au printemps 2022 (84 %). Pourtant 4 sur 10 envisagent de quitter leur emploi dans les deux ans dans la perspective d’un poste qui aurait plus de sens pour eux. Ces données – qui peuvent apparaître au premier abord contradictoires - ne font que souligner l’aspiration largement partagée à pouvoir bien réaliser son travail » souligne Richard Abadie, directeur général de l’Anact.
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Webinaires, conférences, débats, tables rondes thématiques, ateliers, afterworks… pour ces quatre jours du 20 au 24 juin, le réseau Anact-Aract a élaboré un programme qui couvre tout l’Hexagone. Pour le consulter cliquez ici.