Les résultats de l’Ubiq data 2024 dévoilent d’abord un marché du coworking à deux vitesses. Si d’un côté, de nouvelles adresses continuent de s’ouvrir, de l’autre, certains acteurs effectuent un recentrage stratégique en réduisant leur parc. IWG reste en tête, suivi par Morning, qui franchit la barre des 50 adresses. WeWork occupe la troisième place malgré la fermeture de 26 000 m² dans la capitale tandis que de son côté, Industrious quitte complètement le marché français avec la fermeture de 20 000 m².
Le BOP, alternative au coworking
Malgré la réduction de l’offre disponible, le taux de vacance des espaces de coworking est en légère hausse et atteint 22 % à Paris. Pour la plateforme, cette fluctuation peut s’expliquer par une augmentation de la rotation des entreprises et une diversification de l’offre.
Du côté du bureau flexible, la demande continue de croître de manière significative, traduisant un engouement de plus en plus certain pour des solutions alternatives aux baux commerciaux. Alors qu’il ne représente encore que 5,3 % du stock de bureaux marchands, sa demande placée est équivalente à 23 % de celle du marché traditionnel. Une tendance notamment menée par l’offre de bureau opéré (BOP) qui a enregistré 67 000 m² supplémentaires. Un modèle qui semble s’imposer comme une alternative sérieuse au coworking dans le cadre de contrats à moyen terme grâce à un effort fait du côté de la qualité des infrastructures, des services et de personnalisation des espaces.
Flexibilité et flex office
La recherche de flexibilité de la part des entreprises ne s’arrête pas uniquement aux types de baux. L'Ubiqdata 2024 révèle un taux de flex office en hausse parmi les entreprises françaises qui y voient notamment un levier pour améliorer l'expérience collaborateur et réduire les temps de trajets. Une tendance qui, pour la plateforme, va de pair avec une recherche accrue de personnalisation des services et de flexibilité dans les conditions d’occupation des bureaux.