Credit Photo WeWork_Print_300DPI_1080x1080-072221_7_rue_de_Madrid_02-101_8.png © WeWork
Espace WeWork à Paris, 7 rue de Madrid, dans le 8e arrondissement.
Le géant du coworking a pris la décision d'entamer un processus de réorganisation stratégique aux États-Unis et au Canada en se plaçant sous la protection du Chapitre 11 du Code américain des faillites. Les autres marchés à l’international ne sont, pour l’heure, pas concernés.

Le groupe américain, pionner du coworking et des bureaux partagés, a annoncé déposer le bilan en Amérique du Nord. L’entreprise a pris la décision de se placer sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. « Les activités de WeWork en France ne font pas partie de ce processus et se poursuivent comme à l'accoutumée », a toutefois tenu à préciser l’enseigne américaine de coworking dans un communiqué publié le 06 novembre.

Plusieurs mesures stratégiques vont être prises pour renforcer son bilan et se restructurer. La première étape consiste à mettre fin à certains baux aux États-Unis et au Canada afin de rationaliser son empreinte immobilière. Plus précisément, dans le cadre des motions du premier jour, WeWork demande l'autorisation de rejeter les baux de certains sites, en grande partie non opérationnels et dont tous les membres concernés ont été informés à l'avance.

« Partout dans le monde, nous continuons à prendre des mesures proactives pour renforcer notre entreprise, notamment en réduisant notre empreinte immobilière. WeWork est là pour rester, et nous prévoyons de maintenir notre présence dans la grande majorité des marchés à mesure que nous avançons dans l'avenir », commente un porte-parole de WeWork.

Pour rappel, WeWork est présent dans 40 pays et possède notamment 140 sites en Europe, dont 20 en France, principalement à Paris.