picture
Par rapport à d’autres typologies de flex-office, une récente étude de Colliers démontre que le New Way of Working semblerait le plus adapté à la transformation globale des entreprises, en vue d’une meilleure performance individuelle et collective des salariés.

NWoW, comprenez New Way of Working, ressort comme la typologie de flex-office la plus adaptée en termes d’environnement de travail pour les salariés interrogés par Colliers International *, dans le cadre d’une récente étude portant sur leur perception sur les environnements flexibles. Derrière cet acronyme un peu barbare, le NWoW consiste en outre à aménager les bureaux par activité au service d’une volonté globale de transformation culturelle, de manière à favoriser l’autonomie, développer la confiance et responsabiliser, renforcer la cohésion des équipes et adopter une orientation résultats. Dans cette enquête, les répondants étaient également confrontés aux notions plus simples d’environnements « flex » (postes de travail standardisés principalement pour optimiser l’espace, sans diversité de typologies d’espaces ou de mobilier) et dynamiques (aménagement par activité pour optimiser l’environnement de travail avec des espaces pour se concentrer, créer, téléphoner, échanger en mode projet, etc.).

 

La flexibilité plébiscitée

À l’heure où la question de la flexibilité est prépondérante dans les entreprises, côté salariés, le flex apparaît nécessaire pour faire évoluer les modes de management et de travail, les aspects financiers et la stratégie de l’entreprise, ainsi que la transformation de l’entreprise. Côté dirigeants, les motivations convergent dans le même sens : amélioration de la transversalité et de la collaboration, optimisation des coûts, incarnation des valeurs, meilleure transformation globale de l’entreprise. Une transformation qui implique le concours des salariés eux-mêmes : ils sont 79 % à considérer leur participation essentielle au changement. Autre facteur, le télétravail : 56 % rêveraient de pouvoir en bénéficier, télétravailler 2 jours par semaine apparaissant comme le rythme le plus apprécié par les salariés et de plus en plus envisagé par les politiques RH. Perçue dans un premier temps comme un frein, la personnalisation du poste de travail n’est également pas une priorité pour un salarié sur deux.

 

79 % des salariés satisfaits

Affichant les meilleures performances en termes de perception, le NWoW favoriserait davantage le bien-être au travail : 76 % des sondés déclarent avoir toujours plaisir à se rendre à leur travail (vs 61 % en espaces flex, 65 % en dynamique). Au total, 79 % des salariés en NWoW se disent satisfaits de leur environnement de travail (vs 48 % en flex et 58 % en dynamique). Les environnements NWoW faciliteraient la concentration tout en permettant les rencontres et la transversalité : 68 % des sondés estiment qu’ils favorisent leur efficacité (vs 33 % en flex et 52 % en dynamique). 76 % déclarent qu’ils favorisent les échanges informels entre collègues et la transversalité (vs 55 % en flex et 62 % en dynamique).

Au regard de cette enquête, le NWoW apparait ainsi comme « un modèle à suivre », commente Colliers International, à condition que l’impulsion soit donnée par la direction et le management. La volonté de travailler autrement implique une transformation culturelle qui doit nécessairement être accompagnée et se traduire dans la conception des espaces de travail ».

 

 

* Enquête quantitative réalisée avec l’institut Think. 496 salariés en bureaux flexibles ont été interrogés, issus d’un échantillon de 3 500 salariés d’entreprises du tertiaire de plus de 100 salariés.