Répartis sur deux étages, les nouveaux bureaux accueillent depuis un mois près de 100 collaborateurs. Installées auparavant boulevard Jules Ferry, dans le 11e arrondissement de Paris, les équipes ont souhaité déménager afin de bénéficier d’un lieu « moins rigide », plus en phase avec les nouveaux besoins du travail hybride. Pour concevoir ses bureaux, Steelcase a identifié 5 besoins fondamentaux pour les salariés afin d’avoir envie de se rendre au bureau (et s’est évidemment appliqué à y répondre avec Worklife) : sentiment d’appartenance à une communauté, efficacité, confort, pouvoir choisir où et comment travailler, sécurité sanitaire.
© Alexis Paoli
Maître mot : liberté
Résultat, ici, aucun poste n’est attribué. Chacun peut s’installer, collaborer et se connecter de partout, très facilement. La journée démarre en général dans l’espace d’accueil pourvu d’une grande table haute communautaire et d’un coin café.
Pour la suite de la journée, le Worklife offre un large choix de façons de travailler permettant à chacun de travailler comme il l’entend et de varier tout au long de la journée : assis, debout, dans un canapé, sur un fauteuil de bureau, dans une cabine individuelle close, à un poste de travail classique, en collaboration dans un espace ouvert ou non, à une grande table de travail collective, dans un lieu calme ou silencieux, formel ou détendu, avec un équipement technologique standard ou plus développé… et partout la possibilité de collaborer de façon hybride avec ceux qui sont ailleurs grâce à l’omniprésence de la vidéo.
Les designers ont dû trouver le juste équilibre entre les besoins des équipes et ceux des individus et favoriser la possibilité de passer sans difficulté du travail collectif au travail individuel, et vice versa.
Un style parisien
Côté déco, les designers ont souhaité mettre en valeur une esthétique typiquement parisienne en rendant hommage au style haussmannien, notamment à travers les couleurs, finitions et matériaux. L’équipe a aussi souhaité recréer un effet de surprise, de susciter le plaisir de la découverte, en s’inspirant des jardins secrets de la capitale. Enfin, un des axes de création de l’espace s’est porté sur la biophilie. « Il ne s’agit pas simplement d’intégrer des plantes à l’espace, mais de recréer ce sentiment d’apaisement et de bien-être qui naît de la proximité avec la nature » indique Steelcase.
© Alexis Paoli