Alphabet France a dévoilé les résultats de son baromètre annuel sur les trajets domicile-travail des Français. Si 74 % des répondants utilisent la voiture pour se rendre au travail, 11 % seulement conduisent un véhicule électrique.

Alphabet, spécialiste des solutions de mobilité à destination des entreprises, a dévoilé son baromètre 2024 (réalisé avec l’Ifop). On y apprend notamment que la distance moyenne des trajets domicile-travail est de 18 kilomètres et que le temps de trajet moyen dure 25 minutes. Des tendances qui diffèrent évidemment selon la région et la taille des agglomérations dans lesquelles s’effectuent ces trajets. Concernant les moyens de transports, 74 % des actifs français utilisent une voiture, 23 % les transports en commun, 27 % un mode de transport doux classique ou électrique et 7 % un deux ou trois-roues motorisé. Parmi ceux qui utilisent une voiture pour se rendre au travail, 88 % conduisent un véhicule thermique et 11 % un véhicule électrifié (électrique ou hybride). Le baromètre met en avant plusieurs obstacles à l’adoption de ces véhicules. Parmi les freins cités : le coût plus élevé à l’achat (64 %), la non-certitude que ce soit réellement plus écologique (49 %), le temps de recharge jugé trop long (40 %) et le manque de bornes de recharge disponibles sur le domaine public (40 %). Julien Chabbal, président-directeur général d’Alphabet France estime que les entreprises « ont un véritable rôle à jouer dans l’évolution des pratiques des actifs français en termes de mobilité. Elles peuvent par exemple fournir des cartes pour indiquer l’emplacement des bornes aux utilisateurs ou proposer des systèmes de recharge au travail ». Aujourd’hui, 10 % des actifs ont accès à un véhicule de fonction ou de service fourni par leur employeur. Parmi eux, 21 % sont équipés d’une voiture électrique ou hybride (simple ou rechargeable). Pour ces derniers, 83 % ont accès à des recharges fournies par leur entreprise dont 78 % directement sur leur lieu de travail.

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Une marge de progrès

Des trajets qui pèsent sur le bien-être des salariés… 30 % des sondés estiment ainsi que la mobilité liée à leur trajet domicile-travail impacte négativement leur qualité de vie. Et 70 % affirment même que le niveau de pénibilité du trajet pèse dans le choix de postuler ou de rester dans une entreprise. À terme, 80 % des personnes sondées espèrent au moins une évolution concernant leurs trajets domicile-travail. Sans surprise, la volonté d’effectuer des trajets plus économiques arrive en tête avec 40 % des suffrages. L’envie de réaliser des trajets plus rapides figure en seconde position avec 31 %. Vient ensuite le souhait de trajets plus ­écologiques (25 %).