Depuis le 1er janvier 2025, la loi Climat et Résilience prévoit le déploiement de zones à faibles émissions carbones (ZFE) dans 42 agglomérations, soit une trentaine de plus qu’en 2024. Des restrictions de circulation seront également renforcées pour les véhicules les plus polluants (à partir du Crit’Air 3). Un premier coup d’accélérateur qui aura une incidence sur les déplacements des salariés français puisqu’ils sont aujourd’hui 74 % à utiliser la voiture pour se rendre au travail, d’après une étude Alphabet France. Seuls 11 % d’entre eux conduisent un véhicule électrique.
Des bornes de recharge dans les parkings
La loi d’orientation des mobilités (LOM) concerne quant à elle les bâtiments non résidentiels disposant d’un parking de plus de vingt places. Hormis dérogation spéciale prévue par la loi – comme le coût des travaux d’adaptation du réseau électrique par exemple – les espaces devront être équipés d’un point de recharge pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables, dont les dimensions permettent l’accessibilité aux PMR. Afin d’accompagner les responsables immobiliers en charge d’adapter ces bâtiments à la réglementation, l’ADI publie un guide qui s’attache à détailler les enjeux de l’investissement sur la mobilité. « Dans ce contexte, les bâtiments tertiaires deviennent des espaces d’accueil pour la mobilité électrique : un lieu de stationnement, un lieu de recharge et même un lieu de production de l‘énergie avec le « Vehicle to Building », c’est-à-dire, le transfert de l’énergie stockée dans un véhicule électrique vers le système de gestion de l‘énergie d‘un bâtiment pendant les pics de consommation d’électricité », rappelle Clément Molizon, délégué général de l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere France), en préface du guide de l’ADI.