Le déjeuner est considéré par plus de 4 Français sur 10 (41 %) comme le repas le plus important de la journée (33 % pour le petit-déjeuner et 26 % pour le dîner). Il est également le repas considéré comme le plus copieux (61 %), le plus coûteux (58 %), mais aussi le plus qualitatif en termes alimentaire (55 %). Les Français sont, en revanche, plus partagés lorsqu’il s’agit de déterminer le repas le plus long entre le dîner (48 %) et le déjeuner (47 %).
En présentiel ou en télétravail : un déjeuner rapide fait maison
Si les attitudes vis-à-vis du déjeuner diffèrent grandement selon les catégories de population, c’est aussi car « déjeuner » ne signifie pas la même chose pour tout le monde, allant du repas copieux pris à table et en compagnie d’autres personnes, au sandwich mangé sur le pouce entre deux activités. Concernant les actifs, ils ne s’éternisent pas pendant la pause-déjeuner : 87 % des télétravailleurs et 86 % de ceux en présentiel déjeunent en moins d’une heure, et en moins de trente minutes pour quasiment la moitié (46 % en présentiel et 44 % en distanciel). De plus, ils sont 20 % à sauter souvent le déjeuner lorsqu’ils sont en présentiel contre 12 % quand ils travaillent à distance.
L’étude souligne par ailleurs que le déjeuner est dominé par le fait maison. Même lorsqu’ils déjeunent sur leur lieu de travail, plus de 4 actifs sur 10 (45 %) apportent leur repas sur place, ce qui en fait la solution la plus fréquente, tandis qu’ils sont un quart (25 %) à aller à la cantine et à peine 12 % à acheter à l’extérieur. Des chiffres qui peuvent s’expliquer par le contexte d’inflation alimentaire qui pèse sur le budget des Français.
Un temps pour sociabiliser et s'informer
Au global, pour deux tiers des Français (66 %), le déjeuner et la pause qui l’entoure constituent un moment sacralisé et incontournable, plutôt qu’un moment purement fonctionnel sur lequel il est possible de rogner. Pour la grande majorité, la pause déjeuner est avant tout un moment de convivialité et de sociabilité. 85 % des actifs apprécient de partager ce repas avec leurs collègues lorsqu’ils sont en présentiel, même si presque la moitié avouent qu’il leur arrive parfois de le faire par politesse uniquement (49 %).
En outre, si seule une moitié des actifs (53 %) déclarent déjeuner systématiquement ou souvent avec leurs collègues, cette habitude est plus fréquemment rapportée par les travailleurs de l’agglomération parisienne (69 % contre 50 % des habitants de zone rurale).
La pause du midi est par ailleurs souvent l’occasion de mener des activités individuelles comme s’informer (75 %), scroller sur les réseaux sociaux (59 %), passer du temps avec leur famille (57 %), voire même pour certains, continuer à travailler (55 %).