Les Buzzy Ratios continuent, d’année en année, à s’affirmer en tant qu’indicateurs de référence de l’environnement de travail. Le rapport permet ainsi aux participants de se benchmarker et aux professionnels du métier d’obtenir des moyennes précises sur les postes d’un budget type de DET, ainsi que les tendances du marché. Les valeurs donnent une indication de prix de marché (coûts et consommations moyens) qui sont utiles au benchmark de son budget réalisé (communication avec sa direction, priorisation des actions à mener, etc.) ou à la réévaluation de ses prestations (modification du périmètre ou renégociation). À partir de ces nouvelles données, la profession se penche également sur les grandes tendances et l’analyse de leurs causes potentielles ainsi que leurs évolutions possibles.
Un coût en baisse
Toutes catégories confondues, il faut débourser 13 566 euros (ou 764 euros/m²) par an pour asseoir un salarié dans un bureau en France. Ce prix d’occupation d’un poste de travail, à références constantes, basé sur un périmètre de 22 catégories réparties en cinq rubriques (immobilier, exploitation technique, services et moyens, dont les voyages, et masse salariale de la direction environnement de travail) est en baisse depuis quelques années.
Avec 10 077 euros par poste installé (hors moyens et équipements), le coût global du poste de travail a en effet baissé sur cinq ans alors que l’inflation était de 4,5 % sur cette période, mais reste au long cours relativement stable autour de la valeur de 10 000 euros. Naturellement, la situation juridique, la qualité et la typologie des lieux influent sur la dépense que représente ce logement des employés. Elle s’élèvera jusqu’à 14 500 euros (hors moyens et équipements) par an dans une adresse de prestige à Paris, contre 12 000 euros dans un bâtiment récent de haute qualité technique et de service en Île-de-France et près de 6 000 euros en région pour un bâtiment dit « standard ».
Concernant les postes de charges, on observe dans la répartition la part des coûts d’occupation (loyers, taxes et assurances) toujours prédominante avec plus de 50 %. Deuxième pôle de coût, les fournitures de moyens et d’équipements, portés majoritairement par les déplacements voyages (17.8 %), pèsent eux pour plus de 26 % du coût moyen des bureaux. S’agissant des charges de fonctionnement du bâtiment, les postes les plus onéreux sont l’énergie, la maintenance technique et la sécurité sureté. On observe que les utilisateurs ont globalement optimisé ces charges depuis quelques années mais que certains postes restent aléatoires et complexes.
L’énergie à la loupe
La consommation moyenne du panel 2018 (énergies cumulées) se situe, en énergie primaire, à 351 kWhEP/m² par an, ce qui correspond à la catégorie E du diagnostic de performance énergétique. Représentant une baisse par rapport à 2017, les sondés maintiennent leurs tendances d’amélioration en termes de performance. Encore une fois, la typologie de l’immeuble, son âge et sa taille déterminent sa performance. On observe ainsi que l’influence de la réglementation « verte » est très visible pendant la période 2000-2018 avec des bâtiments qui consomment en moyenne 13 % de moins qu’un bâtiment type de bureaux.
Consommations des ressources et leur impact en matière d’émission de GES moyennes pour un poste de travail en 2018
Quoi de neuf en 2019 ?
En plus de l'ensemble des indicateurs de performance, l’Arseg a développé, cette année, une nouvelle analyse des tendances pour chacunes des rubriques en lien avec l'Environnement de Travail : optimisation de lecture, classification par bâtiments types, benchmark etc. Pour découvrir les résultats dans leur intégralité, téléchargez le bon de commande.
Et retrouvez plus de résultats dans notre numéro de novembre...!