« Donner toute leur valeur aux gestes qui font la différence ». La raison d'être de GSF se traduit concrètement par son positionnement de référent premium en qualité sur le marché de la propreté et des services. Un positionnement inhérent aux engagements RSE de longue date du groupe et aujourd'hui attestés par le statut Platinum EcoVadis avec une note de 89/100. Associée à la volonté d'agir avec l'ensemble de son écosystème, cette démarche globale inclut une diversité d'actions en faveur de la préservation des ressources, la réduction de l'impact environnemental et leur corollaire : une trajectoire bas carbone, dont la validation par la Science-based Target Initiative (SBTi)* constitue une reconnaissance unique dans la profession. « Entretenir notre leadership en matière de RSE implique d'être exemplaire dans notre engagement, tant au niveau de nos produits que de nos prestations de service», souligne Éric Noleau, membre du directoire de GSF, pour qui la décarbonation est un sujet majeur à investir en termes d'organisation, de ressources, de moyens et d'objectifs. Proactive ou contrainte, cette source de différenciation est très attendue par les donneurs d'ordres : « C'est simple, plus aucun appel d'offre d'importance n'omet de nous solliciter sur une réflexion environnementale, poursuit le dirigeant. La transition énergétique et l'adaptation au réchauffement climatique sont des enjeux qui nous obligent tout autant que nos clients. »
Mesurer finement
Afin de contribuer aux objectifs fixés par l'Accord de Paris, la stratégie climat et énergie déployée à l'échelle du groupe, augure déjà une réduction notable de son empreinte. En amorce de sa mise en œuvre opérationnelle, GSF a réalisé un bilan de gaz à effet de serre (BGES) sur l'ensemble de sa chaîne de valeur, qui a permis d'identifier les postes d'émissions et ainsi, les leviers d'actions pertinents et pérennes fédérant les plus hauts niveaux de l'entreprise et ses près de 45 000 collaborateurs. Des usages de mobilité aux repas quotidiens, « tout a été passé au crible via une plateforme digitale permettant de corréler et d'analyser finement de larges volumes de données», détaille Marion Fenoglio, notamment en charge de la stratégie climat & énergie du groupe. La feuille de route bat la mesure : à compter de 2022 et à horizon 2028, GSF s'engage à réduire ses émissions directes de 34 % (scopes 1 et 2, en valeur absolue) et indirectes de 44 %(scope 3, en intensité).
Agir en éclaireur
Dans les deux premiers scopes, la promotion d'une culture de la mobilité initiée dès 2020 fait la part belle aux modes de transport alternatifs (vélo, transports en commun, covoiturage ...), conjuguée à la mise en place d'un Forfait Mobilité Durable. Diminuer la consommation de carburant passe également par le verdissement de la flotte automobile, avec un objectif d'électrification de 50 % d'ici à 2028, supposant l'installation de bornes de recharge dans chaque établissement GSF jusqu'au domicile des collaborateurs disposant d'un véhicule de service ou de fonction. Cette transition met tout autant le volet social en lumière, argue Éric Noleau : « Favoriser le travail en journée et en continu est une de nos convictions. Avec l'aide de nos clients, cela contribue à optimiser les déplacements de nos collaborateurs - et donc réduire l'impact carbone - tout en améliorant les conditions de travail. »
S'il compte pour une part plus minoritaire des émissions carbone du groupe, le poste énergie mobilise lui aussi un plan de sobriété, à l'instar des éco-gestes quotidiens (arrêt du chauffage au gaz) ou encore du développement des énergies renouvelables. « Au siège de Sophia Antipolis, l'installation de panneaux photovoltaïques permet notamment d'autoproduire près de 30 % d'électricité- un gain de plus de 200 000 KWh par an et 14 tonnes eq C02 par an», précise Marion Fenoglio, qui estime à 45 % la part d'autoconsommation dans les deux ans.
Contribuer largement
Troisième scope et non des moindres, la politique achats de GSF - une nouvelle fois couronnée du label Relations fournisseurs et achats responsables - invite là encore l'écosystème à des pratiques plus vertueuses. « Appuyé sur une charte spécifique, l'objectif est d'encouragernosfournisseurs à proposer des matériels et produits avec le plus faible impact possible pour l'environnement, explique Éric Noleau. C'est aussi grâce à eux que l'on peut proposer des services bas carbone. » Essor du parc d'équipements reconditionnés, éco-labellisation de l'ensemble des produits d'entretien, sobriété chimique et hydrique, ateliers de sensibilisation internes et externes ... la mission décarbonation du groupe dépasse ses propres frontières. « Celle-ci est d'autant plus forte qu'elle embarque nos clients, affirme le dirigeant de GSF, avec la volonté d'être un acteur qui se veut à la fois décarboné, et décarbonant. » La gestion déléguée des déchets, connexe à la propreté, illustre par exemple cette ambition depuis plus de dix ans : un savoir-faire multi-sectoriel qui aide les entreprises à diminuer leur DIB (déchet industriel banal) de façon à élever le taux de déchets valorisables et recyclables. Dans ce vaste programme, le soutien à la biodiversité n'est pas en marge. Une étape qui consiste notamment, commente Marion Fenoglio, « à développer et sécuriser au maximum les puits de carbone, à soutenir des projets bas-carbone de reforestation sur le territoire français ou encore à supprimer les produits phytosanitaires dans l'entretien des espaces verts ... » Autant de petits pas qui font, pour GSF, les grands chemins. Pourvu qu'ils tracent la voie d'une décarbonation collective.
*Partenariat créé en 2015 dans le contexte de la COP 21, entre le Carbon Disclosure Project, le Pacte mondial des Nations unies, le World Resources lnstitute et le Fonds mondial pour la nature.