Ce projet scientifique s’appuie sur un dispositif expérimental concret, mis en œuvre dans les locaux du BRE à Watford, au nord de Londres. Le CIBI s’engage ainsi, tout au long du projet, à promouvoir les objectifs et les résultats tangibles du projet auprès de ses membres. Les deux organisations seront amenées à contribuer mutuellement à la résonance de leurs actions, à la faveur de prises de parole dans différents événements, en France et en Europe, comme cela a été le cas le 5 décembre au SIMI lors de la table ronde « Biodiversité et biophilie : évidence ou différences », organisée par le CIBI, et qui a réuni une centaine de participants.
« Ce partenariat illustre la vocation du CIBI comme centre de ressources pour les professionnels de l’immobilier et les spécialistes du vivant, à l’interface entre la recherche, les instituts scientifiques et techniques et les entreprises. C’est aussi un signe de reconnaissance de notre expertise à l’international », se félicite Pierre Darmet, secrétaire du CIBI et signataire de cet accord et ajoute : « Comme l’ont montré les échanges lors de la table ronde que nous avons organisée au SIMI, la biophilie, littéralement l’amour du vivant, a une place toute particulière dans l’environnement de travail. La présence physique de végétal dans les intérieurs, appuyée par les dérivés de nature évoqués par exemple par les matériaux et les formes, mais aussi les vues sur les jardins à l’extérieur aident chacun à vivre des expériences de nature. La nature fait du bien et elle crée du lien : elle permet de relier les différents salariés d’une même organisation ».
L’association CIBI pourra également compter sur les résultats d’autres études auxquelles elle participe. « Nous contribuons à la recherche liant sciences humaines et sciences du vivant, en soutenant aux côtés de Plante & Cité la thèse de Bastien Vajou, pilotée par Agrocampus Ouest et le Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire, sur le thème "Etude de l’effet des espaces de nature urbains sur la santé mentale des citadins". Nous sommes en effet convaincus de la richesse d’interactions entre la nature et les citadins, mais aussi de la pertinence d’une médiation. Des applications concrètes pourront être définies avec les professionnels de l’immobilier membres du CIBI, pour étoffer le recueil de mesures. In fine, ce sont de nouveaux indicateurs qui pourront être définis ».