Le travail hybride a profondément transformé la logique immobilière des entreprises. Tandis que les équipes alternent entre télétravail et présentiel, les espaces sous-utilisés pèsent toujours sur les loyers, les charges et l'empreinte carbone des entreprises. Une étude publiée par Knight Frank et Z#BRE met en lumière l’ampleur de cette vacance invisible et invite à repenser les indicateurs de performance des bureaux.

Premier poste de dépense après la masse salariale, le bureau devient désormais un service à usage intermittent. Il n’est plus un espace fixe, mais un territoire mouvant, activé par les flux, les rythmes et les besoins réels des équipes. L’immobilier, de son côté, ne peut plus se limiter à une logique d’actif financier évalué à travers des taux ...