Première partie de son baromètre 2021, l’étude se concentre sur les attentes des jeunes générations (pour moitié étudiants, pour l’autre moitié salariés, freelances et en recherche d’emploi) vis-à-vis du télétravail, des espaces et des formes de management. Davantage que leurs aînés, les 18-30 ans accordent une grande importance à l’alternance entre télétravail et retour sur site. La flexibilité permise par le travail à distance est, pour beaucoup, synonyme de productivité. « Parfois on sent qu’aller sur son lieu de travail sera moins productif que de faire du télétravail. […] Je pense que nous avons en majorité besoin de changer d’environnement de travail de temps à autre pour être stimulés différemment. », témoigne un répondant. Le bureau incarne ainsi davantage le besoin de sociabilité, de transmission de connaissance. Près de neuf sur dix soulignent cette facilité d’échange avec les collègues.
Le bureau, un espace (trop) sociable ?
Un critère important que vient confirmer une autre étude réalisée par Poly et Censuswide à l’échelle européenne. 46 % des jeunes actifs (25-34 ans) craignent en effet que le télétravail engendre des difficultés pour communiquer et travailler de manière productive avec leurs collègues. Et tout autant (51 %), que la distance les prive des conseils de leur hiérarchie. C’est probablement l’une des valeurs centrales du lieu de travail physique.
Autre enseignement tiré de l’étude de Parella, la popularité croissante du coworking : un répondant sur deux s’imagine bien travailler dans ces lieux. Il s’agit de l’un des effets post-covid, plus que jamais le traditionnel bureau en open space montre ses limites puisque les distractions sont nombreuses. Avec une incidence sur la concentration de chaque salarié… un phénomène à mettre également sur le compte d’une sensibilité accrue au bruit.