Le groupe Maif souhaitait regrouper ses trois anciens sites de la capitale en un seul et même lieu, ouvert et accessible à tous. Il s’est alors tourné sur le 156 rue de l’Université, un édifice des années 90, et l’a complètement rénové selon ses besoins. « C’est une vitrine du savoir-faire Maif », résume David Polteau, responsable qualité, hygiène, sécurité et environnement du groupe. À travers cette réhabilitation, la Maif poursuivait plusieurs objectifs : renouveler le cadre de travail et l’accueil des collaborateurs, répondre à des impératifs ergonomiques et handi-accueillant et enfin, mettre en place une démarche éco-responsable visant une certification environnementale.
Pour y parvenir, le projet a fait l’objet d’une co-construction avec les occupants et l’exploitation (direction immobilière et des services informatiques) afin de définir l’usage du bâtiment de demain. Parmi les points de discussion : le choix de la restauration et des services aux occupants, la digitalisation de la salle du conseil, de l’auditorium et des salles de réunion, la décoration des espaces partagés ainsi qu’une réflexion plus large sur la mobilité. Après deux ans de travaux, le « 156 » a finalement accueilli en septembre dernier les collaborateurs Maif.
Le ton est donné dès l’accueil. Ici, pas de banque ou de comptoir, mais un accueil dynamique. Des casiers sont disponibles pour y déposer de façon autonome les casques, valises ou autres objets encombrants.
Côté espaces de travail, la volonté était de créer une atmosphère « comme à la maison ». Ici, très peu de postes sont attribués. On pratique un « flex raisonné », c’est-à-dire organisé en territoire d’équipe. Les bureaux, équipés de capteurs pour en mesurer l’usage, sont réglables en hauteur. Ils sont accompagnés de divers espaces de confort avec canapés et fauteuils pour permettre d’autres postures. Les salles de réunion, de tailles différentes, sont quasi toutes équipées de visioconférence.
Élément central du bâtiment, l’atrium est un lieu de réunion et de convivialité pour tous les collaborateurs. Situé sous la verrière, il bénéficie d’une lumière naturelle et renvoie une ambiance chaleureuse avec la présence du bois, des coussins et autres luminaires.
La Maif a particulièrement mis l’accent sur la restauration. La Verrière, le restaurant du rez-dechaussée, tire son inspiration du modèle mis en place chez BETC, avec service à table. À cela s’ajoute un deuxième restaurant plus « haut-de-gamme » au 5ème étage ainsi que des cafétérias avec coin café ouvert toute la journée et proposant des viennoiseries et vente à emporter pour le déjeuner. Sans oublier le bar d’inspiration cette fois… berlinoise !
Enfin, au 5ème étage, les salariés peuvent bénéficier d’une large terrasse arborée et aménagée avec du robinier, une essence locale afin de minimiser l’impact écologique.
© Photos : Olivier Moritz/MAIF