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Selon l’observatoire des statistiques allemand, les salariés du pays seraient de plus en plus souvent malades et s’arrêteraient de plus en plus longtemps.

Aujourd’hui, on compte 15,1 jours congés maladie par salarié contre 11,1 deux ans plus tôt. Mais ni le Covid-19, qui a habitué les personnes malades à s’isoler, ni les épidémies de grippe ne semblent être les seuls responsables puisqu’un pic a été atteint en août 2024 avant même l’arrivée de l’hiver. Les caisses d’assurance maladie soulignent de leur côté une lente mais constante augmentation des maladies psychiques, qui nécessitent des interruptions plus longues (47 % de hausse en dix ans), en particulier dans les professions sociales. Certains chefs d’entreprise y voient un héritage du passé devant être réformé d’urgence, s’attaquant à un pilier de l’État social allemand, l’un des plus anciens mais aussi des plus généreux. Les entreprises sont en effet tenues de verser l’intégralité du salaire aux employés malades pendant six semaines, les caisses d’assurance maladie prenant ensuite le relais.