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Huit Français sur dix ont déjà refusé de fréquenter certains lieux par manque d’hygiène ou de propreté, selon une étude Ipsos/Onet.

L’étude « Les Français et la Propreté », réalisée avec Ipsos, constitue le premier volet d’une investigation de fond sur la propreté et ses enjeux. Souvent définie par opposition à son contraire « ce qui n’est pas sale », la propreté recouvre différentes dimensions selon les Français. En effet, s’ils l’associent aux 5 sens (la bonne odeur, la vision d’espaces bien rangés, etc.), ils la caractérisent aussi par les notions d’hygiène et de santé – plus particulièrement par l’absence de bactéries qui peuvent engendrer des infections ou maladies. Ils sont notamment particulièrement vigilants à la propreté dans les hôpitaux (99 %, estiment que c’est important, dont 92 % extrêmement important), les cabinets médicaux (98 % estiment que c’est important, dont 80 % extrêmement important), les restaurants et les hôtels (98 % et 97 % estiment que c’est important). De ce fait, pour ces deux derniers établissements, la propreté est aussi un enjeu de service et de différenciation. Ainsi, 49 % des interrogés ont déjà renoncé à manger dans un restaurant par manque d’hygiène ou de propreté du lieu. De même, ils sont 22 % à avoir renoncé à dormir à l’hôtel pour les mêmes raisons. Mais ce sont les sanitaires qui focalisent le plus les Français : 73 % d’entre eux ont déjà refusé de les utiliser dans des espaces publiques ou magasins du fait d’un manque d’hygiène.

 

Au premier plan

« La propreté est fondamentale » indique Damien Barnier, de l’Ipsos. « Elle est partout et pour autant elle est peu visible, ses enjeux sont peu relayés dans les débats publics. Or, cette étude prouve que les Français y accordent une véritable importance. 8 Français sur 10 ont déjà renoncé à exercer une activité ou à fréquenter certains lieux de leur quotidien (restaurants, hôtels, boutiques, etc.) par manque d’hygiène ou de propreté. Ce constat est sans appel et montre à quel point la propreté influence notre quotidien ».

Outre la réalisation de cette étude avec Ipsos, Onet participe activement à la campagne « 500 000 visages » menée par la Fep, Fédération des Entreprises de la Propreté afin de mettre en avant les collaborateurs de ce secteur peu visible et pourtant contributeur important à l’économie française. Point d’orgue de cette campagne, la première journée nationale des métiers de la propreté, le 18 octobre, au cours de laquelle flyers et stickers seront distribués par les collaborateurs du groupe.