Comment avez-vous découvert l’environnement de travail ?
Complètement par hasard ! J’ai passé 20 ans dans la logistique : j’ai commencé préparateur de commande et j’ai gravi les échelons jusqu’à être responsable de site. C’est grâce au DRH de mon ancienne entreprise que j’ai découvert les services généraux. Lui-même avait intégré l’Ametif quelques mois plus tôt et il m’a proposé de le rejoindre quand le poste de responsable des SG s’est libéré. C’était très nouveau pour moi, même si j’avais déjà les compétences pour la partie maintenance et entretien, mais j’ai eu envie de relever le challenge. Et… je suis tombé dedans ! Aujourd’hui, je suis plus qu’épanoui et je me vois bien finir ma carrière professionnelle dans l’environnement de travail.
Quel aspect de votre travail préférez-vous ?
Aux services généraux, on est assez autonome. Dans ma structure, je gère l’immobilier, la sécurité, le mobilier, les achats, l’aménagement… Bref, il n’y a pas un jour identique et c’est très appréciable. Je ne m’ennuie jamais et je rencontre sans cesse de nouvelles personnes.
Quelle est la première chose que vous faîtes en arrivant au bureau ?
Je dis bonjour à tout le monde. C’est sacré !
Open space ou bureau fermé ?
Je travaille dans un bureau fermé que je partage avec ma collaboratrice.
Que trouve-t-on sur votre bureau ?
Une bannette un peu (trop !) chargée, des bons en attente de signature, des magazines relatifs aux services généraux, trois pots de miel offerts par des prestataires, qui attendent d’être dégustés et du matériel de bureau classique… J’oubliais : un téléphone fixe, qui ne sert à rien puisque tous les appels sont redirigés sur mon portable !
Est-ce important pour vous de personnaliser votre espace de travail ?
Oui, histoire de se sentir un peu chez soi… Autour de moi j’ai des photos de ma famille, des images et des citations qui m’inspirent comme : « ceux qui critiquent sont souvent ceux qui ne font rien ». Tellement vrai !
" Dans ma structure, je gère l’immobilier, la sécurité, le mobilier, les achats, l’aménagement… Bref, il n’y a pas un jour identique et c’est très appréciable. Je ne m’ennuie jamais et je rencontre sans cesse de nouvelles personnes "
Sur quoi travaillez-vous actuellement ?
J’ai plusieurs sujets sur le feu. D’abord, nous sommes en train de revoir notre flotte automobile. Pour le moment, nous avons deux véhicules de fonction et un de service. Nous envisageons de prendre 30 véhicules. Ensuite, nous voudrions rationnaliser nos mètres carrés et donc fermer des centres qui ne sont plus adaptés à nos besoins. Suite à l’événement Covid, il est nécessaire de modifier nos espaces pour intégrer le télétravail. Il est aussi question d’apporter une grande amélioration au site du siège, qui fait 1 200 m². De quoi bien nous occuper au moins jusqu’au premier trimestre 2021.
Quel projet aimeriez-vous mener à l’avenir ?
Lorsque je suis arrivé à l’Ametif il y a quatre ans, je voulais modifier la partie commune rez-de-chaussée du siège parce que ce n’était pas agréable, il fallait vraiment faire quelque chose pour rendre cet endroit à haut potentiel plus chaleureux. Lui donner un coup de jeune, en somme. Pendant 3 ans et demi, nous n’avons rien pu faire faute de moyens. Mais depuis quelques semaines, les négociations s’ouvrent et nous allons pouvoir réaliser ce projet. Il est d’ailleurs très attendu en termes de service aux occupants (une trentaine de collaborateurs y travaillent). Si auparavant, les centres étaient la préoccupation majeure de l’association, laissant de côté le siège, la tendance s’inverse aujourd’hui.
Quelle est votre définition de l’environnement de travail idéal ?
Un espace convivial rempli de couleurs chaudes où l’on se sent bien, qui permet à la fois de se détendre et de travailler sans contrainte. J’ai eu l’occasion de visiter l’Experience center de Pwc (Paris, 9e arr.) et pour moi, c’est à ça que ressemble l’environnement de travail idéal : un lieu bien réfléchi, avec des espaces plus ou moins ouverts, où la vie peut circuler jusque sous les toits, permettant de travailler, de communiquer, de partager, d’échanger en toute liberté.
Depuis quatre ans aux services généraux, de quel projet êtes-vous particulière fier ?
Après avoir mis à plat l’ensemble des contrats et avoir réussi à faire des économies pour l’association, j’ai attaqué mon premier grand projet en 2017. L’enjeu était de prendre un plateau existant, de le dépouiller de son passé et d’en faire un espace neuf. Cela m’a pris un an, entre la recherche de lieu, de prestataires, les négociations, le choix des matériaux etc. C’était très prenant, il y a eu des surprises, mais voir les choses se construire petit à petit, partir de rien et créer, c’est vraiment ce qui a de plus beau.
Quel est plus beau compliment que l’on puisse vous faire ?
« Merci d’avoir fait les choses en temps et en heure et de nous avoir entendu ». Dans les services généraux, nous sommes là pour nos collègues. Les voir satisfaits, c’est la plus belle récompense.