Chacune des deux organisations fait face à un avenir qui se réinvente chaque jour. Toutes deux sont convaincues que l’évolution de leurs métiers ne doit pas échapper des mains de ceux qui, depuis trente ans, promeuvent la solidité économique et sociale des acteurs des fonctions d’appui aux occupants dans les entreprises. C’est l’avenir de trois millions d’emplois non délocalisables, et la distribution des services de près de 34 milliards d’euros par an, qui sont en jeu. « Des changements importants sont indispensables pour faire croître la productivité et la valeur ajoutée du secteur. Le montant des investissements à consentir par la filière est tel qu’il suppose de la pérennité pour en capter le profit en retour et assurer l’avenir des entreprises qui s’engageront », souligne Gilbert Blaise, président de l’Arseg. Il insiste sur l’importance de « proposer aux RH, aux Achats, aux SI, au Juridique, à l’Immobilier, à nos parties prenantes, une trajectoire lisible dans le partage des risques et des opportunités autour de l’environnement de travail et du FM de demain. C’est indispensable si nous voulons qu’ils nous rejoignent sur les priorités du changement à mettre en oeuvre. Rappelons que ce n’est qu’avec eux que nous pourrons conforter les futurs modèles d’affaires ».
L’Arseg et le Sypemi se retrouvent donc naturellement sur des chantiers de fond : la formation, bien entendu, mais également les enjeux numériques induits par la révolution digitale, puis celle qui suit immédiatement, l’exploitation des datas. Les deux organisations, fortement mobilisées autour de ces enjeux et pleinement conscientes du fait que – face à l’État notamment – la cohérence de leurs approches donne aux messages portés un impact d’une autre dimension, ont décidé cet été de formaliser leur action commune autour d’un calendrier qui doit leur permettre de balayer l’ensemble des champs de coopération.
La nouvelle convention vient donc officialiser et donner un cadre à ce dialogue constructif. Gilbert Blaise et Christophe Ploux souhaitent que ces jalons permettent d’offrir une orientation à tous les professionnels qui aujourd’hui organisent les conditions économiques et sociales d’un secteur du facility management et de l’environnement de travail efficient, au service de l’avenir des entreprises prestataires comme utilisatrices.