

L’environnement de travail, hasard ou une vocation ?
C’est arrivé plutôt par hasard car j’ai fait des études dans l’import/export à l’international. Au cours de mes études, j’ai eu l’opportunité de réaliser une mission au sein des services généraux d’une entreprise et je me suis retrouvée dans ce métier. J’ai ensuite continué d’évoluer dans l’environnement de travail, d’abord chez Criteo puis chez Ledger et enfin chez Doctolib.
Vous évoluez dans un open space ou un bureau fermé ?
Je suis dans un open space, organisé en flex office. Cela me permet d’évoluer à proximité de mon équipe, d’être rapidement disponible pour elle et de pouvoir réagir rapidement en cas de problèmes. Dans un bureau fermé, on passe à côté de beaucoup d’informations et d’échanges, ce qui n’est favorable pour développer une bonne collaboration. Il y a également un côté statutaire avec lequel je ne me sens pas forcément à l’aise.
Sur quoi travaillez-vous actuellement ?
Nous travaillons actuellement sur trois gros sujets : la sécurité des bureaux, le recrutement et la charte design Doctolib. L’entreprise est actuellement en pleine croissance et prend beaucoup de bureaux qui sont assez disparates les uns des autres. Nous souhaitons les harmoniser au niveau du mobilier, de la décoration ou encore des services afin d’offrir la même expérience utilisateur à nos salariés. Au cours de l’année, nous allons également recruter cinq collaborateurs au sein de la direction de l’environnement de travail.
Quel est votre prochain projet ?
Notre prochain gros chantier est l’ouverture de deux bureaux en Europe, à Berlin et Milan, courant 2023. Nous sommes actuellement dans l’élaboration des cahiers des charges.
Quel projet aimeriez-vous mener ?
J’aimerais prendre le temps de travailler sur des sujets plus techniques, notamment sur la digitalisation de nos immeubles. Ce serait formidable de bénéficier d’outils qui récupèrent la donnée des bâtiments pour la comprendre, l’analyser et en sortir des scénarios car nous gérons de nombreux immeubles.
Comment décririez-vous votre environnement de travail idéal ?
L’idéal serait de proposer un vrai parcours collaborateur aux salariés lorsqu’ils sont sur site. Le télétravail amène de nouveaux enjeux, il est important d’offrir un lieu de travail davantage tourné vers les occupants, avec des espaces et des services tournés vers le bien-être et la convivialité. L’objectif est que le salarié ait envie d’aller travailler au bureau.
Quelle est votre vision du métier dans 10 ans ?
Dans dix ans, je pense que notre métier aura gagné ses lettres de noblesse. La qualité de vie au travail et dans les bureaux devient un critère important pour les collaborateurs, au même titre que le salaire, les tickets restauration ou encore le véhicule de fonction. Dans quelques années, cela sera probablement une priorité pour la nouvelle génération. Les directions générales devront composer avec ce besoin. Notre métier aura donc toute sa crédibilité dans une entreprise et devrait être pleinement mis en lumière.
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