MerciYanis, la vision agnostique de l'environnement de travail

L'heure n'est plus de prêcher la bonne parole aux oreilles des entreprises pour digitaliser l'en­vironnement de travail. La crise sanitaire s'en est chargée, souli­gnant l'impérative nécessité de renforcer la sécurité et l'attrac­tivité des locaux, d'anticiper, de contrôler, d'opérer plus fine­ment et rapidement les services au sein du bâtiment et envers les collaborateurs. Ce qui était hier embryonnaire s'est plus large­ment propagé, avec son ava­lanche de solutions pas toujours digestes pour des acheteurs non acculturés. « Les DET ont pro­gressivement gagné en matu­rité sur l'aspect digital, mais la réalité, c'est qu'il ny a jamais eu autant d'offres et de difficul­tés à faire son choix sur le mar­ché», observe Guillaume Blanc, cofondateur de MerciYanis, spécialisé dans les solutions pour le pilotage et la gestion des bâtiments. Pour cette nou­velle génération de start-up, dont l'objectif est de fluidifier la gestion l'environnement de travail, vigilance est de mise sous peine d'écueils en cas de mauvais arbitrage, « d'où l'im­portance d'opter pour des solu­tions interopérables qui laissent la porte ouverte sur le futur». 

Le« tout-en-un» à portée de main 

Réfléchir en mode projet, accom­pagner étape par étape : identi­fier les besoins propres à chaque organisation est un préalable pour aboutir à une offre claire et pertinente, ajoute Guillaume Blanc : « Se glisser dans la peau des parties prenantes, c'est com­prendre ce qui influencera leur choix et sera vecteur de succès». Du chatbot implémenté dans le kit de collaboration, en pas­sant par le QR Code pour« fla­sher » et résoudre un incident en un temps record, à chaque solution son dénominateur commun: chacune converge via une seule et même plate­forme. Pas besoin d'en rajouter des couches, plaide MerciYa­nis : « Simplifier les process, c'est penser facilitation dans l'usage, gain opérationnel, adhésion des équipes. Demander au collabo­rateur de faire un effort est peine perdue; il a déjà suffisamment de charge mentale au quotidien. » Le risque n'en faisant pas par­tie, cette logique s'applique éga­lement au réseau de capteurs IoT déployés dans le smart building pour remonter toute nature de données, hébergé en mode Saas pour, là encore, ne pas plomber les systèmes de l'entreprise. 

Harmoniser des outils disparates

Des solutions non intrusives, une technologie inclusive: toute la philosophie du pilotage simplifié réside aujourd'hui dans l'interopérabilité. Une ouverture qui, plutôt que d'ex­clure les logiciels et outils déjà en place et pas toujours plug and play, encourage l'intégra­tion et l'interface en bonne intelligence : « L'objectif est de rassembler dans un même noyau toute forme de capteurs provenant de fournisseurs par­fois concurrents ; une oppor­tunité pour les parties pre­nantes - DET, entreprises de propreté, FMers, collabora­teurs ... - de croiser leurs don­nées au bénéfice de tous. » Un « jeu d'enfant » qui en vaut la chandelle : à l'heure où s'ac­célèrent les enjeux en matière d'attractivité, d'efficacité énergétique et de réduction carbone, l'environnement de travail, transversal et poly­valent par excellence, a tout à gagner à opter pour des solu­tions flexibles, réactives, sim­plifiées, à même de répondre aux besoins, y compris les plus imprévisibles.