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Des 149 propositions de la Convention citoyenne sur le climat, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé en soutenir 146. Parmi elles, un certain nombre concerne le secteur tertiaire.

Durant neuf mois, la Convention citoyenne pour le climat a réuni 150 personnes, toutes tirées au sort, avec un objectif : rendre des propositions au gouvernement afin d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990).

Leur travail a donné lieu à 149 pistes, dont 146 ont reçu, le 29 juin, le soutien d’Emmanuel Macron. Beaucoup d’entre elles concernent l’entreprise, à commencer par la mise en place d’un « bilan carbone annuel » qui prévoit un malus pour les sociétés ne réduisant pas leurs émissions de gaz à effet de serre.

Le collectif propose également de « contraindre par des mesures fortes les bâtiments tertiaires à réduire leur consommation d’énergie ». Pour cela, il entend notamment limiter le recours au chauffage et à la climatisation dans les bureaux en instaurant « une température moyenne maximale de 19 degrés la journée » et en incitant à « renoncer à la climatisation » quand la température est inférieure à 25 ou à 30 degrés.

 

Mobilité et restauration collective

En matière de déplacement, ces 150 citoyens souhaitent impliquer les entreprises pour penser et mieux organiser les déplacements des salariés. Pour se faire, il est question de « renforcer les plans de mobilité en les rendant obligatoires pour toutes les entreprises ». avec l’aide des autorités organisatrices de la mobilité (AOM). Il pourrait s’agir également de favoriser les plans interentreprises et intraentreprise (covoiturage, ramassage des salariés en bus, vélo…). Et enfin, de favoriser de nouvelles modalités d’organisation du travail.

Autre volet, concernant l’alimentation : des mesures ont été soumises concernant les RIE. Dans le cadre de la lutte contre le gaspillage alimentaire, la Convention citoyenne prévoit d’aligner sur la consommation réelle les portions distribuées aux acteurs de la restauration collective. Elle aimerait également voir instaurer un choix végétarien quotidien à partir de 2022 et, de manière plus générale, créer un observatoire de la restauration collective ayant pour objectif de partager les bonnes pratiques et de suivre l’atteinte des objectifs de la loi Egalim.