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L’air de nos environnements de travail serait trop sec ou pollué. C’est le constat que fait Attentia, spécialiste RH, après avoir sondé des employés utilisateurs d’écrans.

Attentia, spécialiste RH, a mené un sondage en ligne auprès de plus de 14 000 employés utilisateurs d’écrans. Selon les auto-évaluations, un individu sur trois se plaint d’un air trop sec ou pollué au travail. Côté luminosité, 13,3% des sondés estiment que leurs bureaux sont trop lumineux. Au contraire, 5,9% les jugent trop sombres.

 

Picotements aux yeux, migraines, irritation de la gorge…

Les périodes de fortes chaleurs incitent les salariés à utiliser des ventilateurs ou la climatisation à plein régime. Or, si ces systèmes procurent un sentiment de rafraîchissement, ils dessèchent l’air. Conséquences possibles : des affections physiques comme une irritation des yeux, des muqueuses du nez et de la gorge, des maux de tête. Plus de 30% des personnes interrogées affirment qu’un air trop sec ou pollué constitue un grand problème aux yeux.

 

Dans les environnements de travail, la plainte la plus courante est le manque d’air frais. Un collaborateur sur cinq en souffrirait. Seul 7% des utilisateurs d’écran sondés par Attentia signalent la présence d’un courant d’air dans leurs bureaux. Un peu plus de 13% déclarent que l'air est trop sec. Dans le même temps, les personnes interrogées sont tout aussi nombreuses à indiquer qu'il y fait trop froid (9,9%) ou trop chaud (9,1%).

 

Impact sur la santé

Au-delà du ressenti, un environnement de travail intérieur qui se révèle inadapté est source de désagrément physiques et mentaux. Les personnes travaillant sur écran dans un bureau indiquent qu’elles souffrent régulièrement (au moins une fois par semaine) de maux de tête ou de légers vertiges (33,7%).

 

32,2% ressentent une fatigue, des picotements ou des larmoiements au niveau oculaire ou à l’issue de leur journée de travail. Sur le plan mental, un peu plus de la moitié des personnes interrogées signalent une perte de concentration.