Après cinq ans d’existence, le label WiredScore fait l’objet d’une large adoption par les acteurs immobiliers dans le monde avec 1 900 immeubles et près de 44 millions de m² labellisés ou en cours de labellisation. En France, on compte aujourd’hui 45 immeubles labellisés, pour un total de près d’un million de m². Si sa pénétration est encore loin de la certification HQE, le label WiredScore se distingue des autres certifications et labels centrés sur l’occupant (Well et BiodiverCity) par une vitesse d’adoption significativement plus rapide, de l’ordre de 1 pour 4. Le nombre des immeubles en cours de labellisation suggère en outre une nouvelle accélération du déploiement de ce référentiel en 2019.
Bientôt un prérequis à l’achat ?
On observe que les immeubles de première main constituent la majorité des immeubles labellisés pour leur connectivité, avec 77 % des opérations. L’analyse des immeubles labellisés WiredScore en Île-de-France montre un taux de vacance particulièrement bas, de l’ordre de 2 % à comparer à 5,4 % sur l’ensemble du parc, et de 10 % sur les seuls immeubles de première main. Le label agit aussi comme un catalyseur de transaction, avec un taux de pré-commercialisation (82 % des signatures) sensiblement plus élevé que la moyenne (70 % en 2017 et 2018).
« Au-delà d’un positionnement ambitieux des immeubles labellisés WiredScore en termes de qualité et donc de loyers, il est aussi fort probable que cette labellisation entre dans le cahier des charges des grands investisseurs au même titre que les immeubles « verts » et devienne, à terme, un pré requis indispensable à l’achat. C’est in fine, la liquidité des actifs labellisés qui est en jeu et donc leur valorisation », commente Magali Marton, Head of Research chez Cushman & Wakefield France.