Avec une moyenne de près de 12 heures par jour assis lorsqu’ils travaillent (et 9 heures assis les jours non travaillés), les Français se placent parmi les champions de la sédentarité. En effet, nombreux sont ceux qui exercent une activité qui nécessite d’être assis de manière prolongée (et pas uniquement dans le secteur tertiaire), tout en ayant une faible dépense énergétique. Parfois, sans le savoir, ils réalisent leur travail dans des postures sédentaires qui, à la longue, augmentent le risque de développer certaines maladies : pathologies cardiovasculaires, diabète de type II…
Si elles peuvent être inhérentes à certains métiers ou à certaines activités, les postures sédentaires ne sont pas, pour autant, une fatalité. Il est notamment possible d’agir en mettant en place des mesures de prévention dans l’entreprise, visant deux objectifs :
- rompre les postures sédentaires, idéalement toutes les 30 minutes,
- limiter la durée totale en posture sédentaire, idéalement à moins de 5 heures par jour.
Afin de prévenir ces risques, l’INRS propose aux entreprises un ensemble d’outils de prévention destinés à lutter contre les postures sédentaires au travail. Dans sa brochure « Les postures sédentaires au travail. Définition, effets sur la santé et mesures de prévention », l’organisme rappelle notamment que l’obligation de sécurité revient à l’employeur et requiert la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés, d’actions de prévention des risques professionnels et d’actions d’information et de formation auprès des salariés. Parmi les pistes avancées, on retrouve l’aménagement des espaces de travail afin d’inciter les salariés à se déplacer régulièrement mais aussi l’aménagement physique du poste, avec une alternance de postures assise et debout.
D’autres ressources sont également mises à la disposition des entreprises, parmi lesquelles un dossier web « Postures sédentaires » et un webinaire « Les postures sédentaires, un réel enjeu de santé au travail ».