Le groupe IWG a noté une augmentation de 45 % des visites de ses centres en France au cours du premier semestre 2022. Et selon lui, la demande n'est pas près de se tarir. Malgré le retour à « une vie normale », Mark Dixon, le PDG du groupe, veut croire en la pérennisation du travail hybride popularisé par la crise sanitaire. « Son développement est irréversible, nous voyons que la flexibilité est une demande croissante des travailleurs français et des entreprises », déclare-t-il. Il faut dire que le travail hybride offre plusieurs avantages. D’un côté, il permet aux salariés de bénéficier d’une flexibilité dans leur organisation et d’un meilleur équilibre des temps de vie. De l’autre, il offre aux entreprises la possibilité d’optimiser leurs surfaces et de réduire les déplacements des collaborateurs. Écologique, pratique… mais surtout économique ? Selon une étude interne IWG, le travail hybride permettrait également aux entreprises d'économiser en moyenne 9 460 euros par an par employé, en réduisant les coûts fixes de fonctionnement des sites des entreprises (loyer, chauffage, personnel logistique).
En France, un potentiel de développement important
Au vu des chiffres de fréquentation des espaces et des signatures d’accord de télétravail, le PDG place ainsi l'Hexagone au cœur de la stratégie du groupe. Estimant son potentiel à 1 100 centres sur l'ensemble de la France, IWG a choisi une stratégie de maillage du territoire. Après son déploiement en région bordelaise en 2020, le groupe se développe dans le Pas-de-Calais, en Bretagne et sur la Côte d'Azur.
Selon Mark Dixon, au vu de la demande croissante, « la France est l'un des pays où le potentiel de développement du travail hybride est l'un des plus importants. Et si la dynamique se poursuit, elle pourrait même rattraper les États-Unis ».