Au delà de l’aspect esthétique, l’intégration du végétal en ville permet en effet de réduire les effets d’îlots de chaleur, baisser la température des bâtiments, lutter contre la pollution ou encore encourager la biodiversité dans des milieux souvent très artificialisés. Petit à petit, dans l’imaginaire collectif, se dessine alors le rêve d’une ville dans laquelle la nature cohabiterait harmonieusement avec ses occupants et ses bâtiments, offrant des respirations au milieu du béton et du bitume qui nous entoure. Bien sûr, le sujet n’est pas nouveau et l’on a déjà vu plusieurs initiatives en la matière fleurir aux quatre coins du globe. On pense notamment à la High Line à New-York, à Gardens by the Bay à Singapour, ou encore la Coulée verte à Paris. Pour aller plus loin, la Mairie de Paris prévoit également dans son plan local d’urbanisme de systématiser le recours à la végétalisation des toitures par l’application d’un taux minimal de végétalisation du bâti. Des signaux encourageants qui ouvrent la voie vers un nouveau rapport bâti/nature, à l’heure où le marché du foncier reste tendu. Conscientes de l’enjeu, les entreprises cherchent, elles aussi, des solutions pour laisser plus de place à la nature et favoriser la biodiversité. Pour les y aider, le dossier de ce numéro a été pensé sous forme de guide pratique à picorer, mêlant exemples et pistes d’actions concrètes, pouvant être facilement et rapidement adoptées.