Cap au nord De Boulogne à Nanterre, il n’y a parfois qu’un pas… franchi l’année dernière par les équipes de Vinci Immobilier. L’immeuble choisi, InDéfense, se veut une vitrine pour le promoteur mais surtout un moyen d’accompagner sa transformation vers plus de flexibilité et de transversalité. Un projet initié avant Covid mais qui a su viser juste pour s’ancrer dans l’air du temps. Visite.

Après avoir passé six ans à Boulogne, Vinci Immobilier a pris ses quartiers dans l’immeuble InDéfense, à Nanterre, permettant de se rapprocher du nouveau siège social de Vinci, L’Archipel, à quelques mètres de là. L’immeuble se compose de 10 000 m² de bureaux répartis sur 7 étages, complétés par 250 m² de commerces en pied d’immeuble. Vinci Immobilier n’occupe en tout que 4 étages, le reste étant sous-loué. « Nous avons entamé la réflexion de ce projet immobilier fin 2019, avant la pandémie. On savait déjà alors qu’il nous fallait de la flexibilité, beaucoup de flexibilité, puisque l’on commençait à mettre en place le télétravail et que l’on souffrait d’avoir installé des cloisons, des postes fixes, qui ne correspondaient plus à l’organisation du travail voulue », commente Philippe Musialek, directeur général administration finance de Vinci Immobilier, qui précise que l’entreprise souhaitait par ailleurs casser les silos et faire en sorte que les personnes se croisent et échangent davantage. Ils ont donc opté pour le flex office, avec un taux à 0,6, leur permettant au passage de réaliser de belles économies de surface. De 7 500 m² à Boulogne, Vinci Immobilier occupe désormais un peu plus de 5 500 m², soit 22 % de surface en moins, passant à un ratio de 16 à 13 m² par collaborateur. Côté aménagement, les plateaux, conçus par Majorelle, sont divisés et configurables pour répondre à tous les besoins : réunions, coworking, travail individuel... « Ce qui est ressorti des échanges avec les ambassadeurs du projet était la nécessité de pouvoir répondre au besoin quotidien, voire de la demie-journée ou du quart de journée », souligne Van Le, consultante senior AMO Vinci Immobilier. Résultat, les salariés se croisent au gré des usages, favorisant la transversalité, l’intelligence collective et les interactions.

Le 1er étage est entièrement dédié au business Center qui accueille pas moins de 22 salles de réunion formelles ou dynamiques. « Cela permet de limiter les visiteurs à cet étage et de ne pas avoir à gérer les éventuels problèmes de confidentialité dans les étages supérieurs », commente Van Le.

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© Antoine Huot

Dans les étages supérieurs, les espaces dits de coworking ont été installés du côté de la façade sud du bâtiment, bénéficiant d’une ambiance plus chaleureuse. On y retrouve plusieurs typologies de positions : tables hautes, banquettes, benchs… 

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© Antoine Huot

Côté nord, à l’inverse, on retrouve les espaces de concentration, plus calmes, pour le travail individuel, signalés par des arches en bois. En plus des benchs, des boxs fermés peuvent accueillir une ou deux personnes pour des visios, des entretiens, etc. « Au final, nous avons plus de bureaux individuels fermés qu’avant ! », commente Philippe Musialek.

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© Antoine Huot


Au cœur des plateaux, les espaces « de repli » avec petites salles de réunion et quelques cabines téléphoniques.
L'entreprise a par ailleurs mené un travail de tri et de digitalisation permettant de diminuer de 70 % les linéaires de rangement ! « J’ai également milité pour que les armoires soient non fermées. Cela incite à ranger et à ne pas entasser », ajoute Philippe Musialek.

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© Antoine Huot

Au dernier étage, place au « Village », un espace de rencontre multi usage. « On y travaille, on y prend un café, on s’y attable pour déjeuner… C’est devenu la grande terrasse ! Le lieu reste très convivial à toute heure de la journée, il y a toujours du mouvement », note Philippe Musialek. L’espace accueille également des conférences ou évènements.

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© Antoine Huot

« Ce qui est ressorti des échanges avec les ambassadeurs du projet était de pouvoir répondre au besoin quotidien, voire de la demie-journée ou du quart de journée » - Van Le, consultante senior AMO Vinci Immobilier

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© Nodal + Antoine Huot

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