Dans les bureaux de la Climate House : au cœur de la Green Valley

Ambiance start-up et écologie pour les nouveaux espaces de travail de la Climate House, présidée par Lucie Basch, fondatrice de l’application au succès fulgurant Too Good To Go. Aux côtés de ses équipes, cinquante autres organisations – principalement des start-up - occupent les lieux. Afin d’accueillir ces quelque 350 personnes engagées dans la réduction carbone, l’innovation sociale et la transition écologique, Morning s’est aligné sur le principe de sobriété pour concevoir ce projet d’aménagement.

Le mobilier présent sur le site a été réemployé. Tables communes, bureaux, casiers ont été complétés par des équipements de seconde main sourcés auprès de fabricants français. Les tabourets hauts sont par exemple produits à partir de levure de bière, et les luminaires recyclent d'anciens flotteurs de pêche utilisés sur les côtes françaises et espagnoles.

La consommation énergétique du bâtiment est quant à elle suivie et optimisée par les solutions Agrid et Lite. Les transformations à l’échelle de l’immeuble devraient se poursuivre en lien avec les travaux des occupants. « Au fil des années, cet espace emblématique du Sentier à Paris a hébergé des grands noms de la French Tech. Le défi était de repenser les lieux afin qu’ils incarnent à 100 % les valeurs, l’identité et l’objet de la Climate House », a déclaré Clément Alteresco, fondateur de Morning.

Morning s’est également appuyé sur les codes de la maison pour déployer l’identité conviviale de la Climate House, tout en sélectionnant des matériaux responsables. À l’image des papiers peints, issus du réemploi et écoconçus, la signalétique de l’accueil a été confectionnée en marc de café. Le comptoir a été retaillé et poncé par les ébénistes de l’aménageur en intégrant de la matière à base de sédiments marins.

Au total, les huit étages de l’immeuble comptent 200 postes de travail. Pensés pour fonctionner en flex office, les différents espaces de travail végétalisés comportent de nombreuses zones ouvertes et des alcôves, ainsi qu’une bibliothèque au sous-sol. Chaque niveau dispose d’une grande salle de réunion, tandis que le rez-de-chaussée et le quatrième étage suivent le principe de modularité. L’accent y est mis sur l’évènementiel qui mêle la privatisation d’espaces, la programmation d’ateliers et de conférences et l’accueil de chercheurs et d’artistes.