Pilote du club immobilier de l’Arseg, il est également l’homme qui fait évoluer chaque jour le parc immobilier du groupe Up afin de le faire coller au plus près des besoins. Une lourde tâche dans laquelle Julien Foucher s’épanouit depuis maintenant plus d’un an. Rencontre.

Rencontre avec ... Julien Foucher, Pilote du club immobilier de l’Arseg

 

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Pouvez-vous résumer votre parcours ?

 

J’ai commencé ma carrière dans le monde de l’assurance où j’ai longtemps travaillé pour un gros courtier. Lorsqu’il s’est développé, j’ai commencé à m’orienter vers l’environnement de travail. Je ne voulais plus avoir un poste avec seulement une vision technique, mais plutôt une vue d’ensemble d’un métier comprenant l’immobilier et les services aux occupants. J’ai ensuite rejoint une start-up avant d’arriver chez Up comme responsable technique. Puis j’ai pris la tête du pôle immobilier, pour gérer l’environnement de travail de nos différents locaux ainsi que leurs baux, et quelques années plus tard, je suis devenu directeur des projets immobiliers.

 

Quelle(s) mission(s) vous occupent en ce moment ?

 

Nous avons lancé une réflexion sur l’ensemble de nos sites pour savoir s’ils étaient adaptés aux besoins des équipes en local, que cela soit en termes de confort ou d’espaces si des recrutements sont prévus. Nous demandons aux directions générales, managers, équipes locales et aux instances représentatives du personnel leurs attentes sur l’emplacement et les services. L’objectif est de définir si le site correspond aux besoins du métier. Ensuite, nous arbitrons selon le coût global, c’est-à-dire le loyer actuel, celui du futur espace, l’accessibilité, les services, etc…

 

Ce qui vous plaît dans votre fonction ?

 

C’est d’avoir une vision d’ensemble des besoins d’un métier, mais aussi le dialogue social. Je discute avec les directeurs ou les représentants du personnel pour trouver des solutions. Cela demande d’être proche des équipes. Je ne garantis pas une super ambiance au travail, c’est le rôle du manager, en revanche, c’est à moi de faire en sorte que les salariés prennent du plaisir à venir et aient envie de rester.

 

La crise sanitaire a-t-elle un impact sur vos missions ?

 

Forcément, le Covid a accéléré notre démarche en levant certains freins dont celui du travail à distance. Le mix immobilier est une question que les entreprises doivent aujourd’hui se poser. Je pense que le critère du besoin métier doit sérieusement être pris en compte. Je ne peux plus entendre que nous ratons un talent à cause d’un manque de place par exemple, les locaux sont un élément différenciant de la marque employeur.

 

Comment décririez-vous l’environnement de travail idéal ?

 

C’est celui où l’on offrirait toutes les solutions immobilières de manière individuelle, même si je sais que c’est impossible (rires). En revanche, il est possible de proposer des locaux et des services qui permettent de réaliser un juste équilibre entre ce que le salarié souhaite, ce dont il a besoin et ce que l'employeur peut proposer.

 

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