Dans le monde immobilier, la data est d’or parait-il. Propriétaires, property managers comme locataires s’y intéressent en tout cas de très près pour valoriser et optimiser leurs actifs et répondre aux nouveaux impératifs de réduction de consommation énergétique. Découvrez l’édito du n° 313 (septembre / octobre 2023) de Workplace Magazine.

Dans le monde immobilier, la data est d’or parait-il. Propriétaires, property managers comme locataires s’y intéressent en tout cas de très près pour valoriser et optimiser leurs actifs et répondre aux nouveaux impératifs de réduction de consommation énergétique. Résultat, en deux ans, la demande en solutions intelligentes permettant d’optimiser la consommation d’énergie des bâtiments s’est envolée. Les yeux se tournent alors de plus en plus vers le smart building, qui, par essence, produit une myriade de données exploitables. Inauguré en 2021, IntenCity, bâtiment abritant les équipes de Schneider Electric à Grenoble, serait par exemple capable de collecter jusqu’à 60 000 données en deux minutes ! Une quantité de datas telle que certains parlent même de 4ème flux dans le bâtiment après l’électricité, l’eau et le gaz. Or, un pourcentage infime de ces données serait réellement utilisé... De quoi laisser les occupants quelque peu dépassés voire désemparés. Car si l’on sait techniquement collecter des données, encore faut-il savoir les corréler et les exploiter dans des systèmes qui ne parlent pas le même langage. « Le smart building est devenu une véritable tour de Babel ». Cette métaphore utilisée par Blaise Sola, administrateur et président de la commission BIS/BOS de la Smart Building Alliance, traduit bien la situation actuelle des bâtiments. Avant de se ruer dans une course effrénée à la donnée, prenons le temps de s’intéresser à l’interopérabilité (lire notre dossier page 34) pour pour que le bâtiment intelligent tienne enfin ses promesses : plus de services, plus de confort, plus de productivité, plus de sécurité, plus d’économies, plus de facilité au quotidien pour les occupants et les exploitants…

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