L’inclusion, la diversité et le handicap sont des valeurs que Murielle Franck défend au quotidien chez Mattel. Arrivée dans l’entreprise il y a vingt ans, elle évolue aujourd’hui au poste d’office manager, devenu métier passion. Rencontre.

 

chiffres-Murielle-Franck.jpg

Pouvez-vous décrire votre parcours ?

J’ai fait des études d’anglais et j’ai ensuite enseigné le français à l’étranger. Lorsque je suis revenue en France, je me suis reconvertie en allant dans une école de la chambre de commerce de Paris pour devenir assistante de direction. C’est ainsi que mon parcours en entreprise a commencé. J’ai travaillé au sein de plusieurs établissements, bancaires entre autres, pour arriver chez Mattel il y a plus de vingt ans maintenant. Et depuis plus de dix ans, j’ai les fonctions d’office manager pour l’entité France de Mattel. 

 

Quel est le périmètre que vous gérez en tant qu’office manager ?

Il y a déjà toute la partie gestion immobilière – gestion des locaux, la partie maintenance, les contrats, tout ce qui va être téléphonie, parc auto, voyage et déplacements des collaborateurs, lien avec l’agence de voyage, etc –, toute la partie accompagnement et assistance aux collaborateurs, bien-être au travail, évènementiel, prestataires, etc. Au sens large, ça fait pas mal de choses. 

 

Quelle est votre journée type ?

Le matin, on arrive, on a sa to do list et la journée passe et on se rend compte que l’on n’a pas arrêté, que l’on n’a pas touché terre et que l’on n’a rien fait de ce que l’on avait prévu, mais on a solutionné plein d’autres choses !

 

Que préférez-vous dans votre travail ?

Je dirais le challenge au quotidien car il y a toujours des nouveautés qui sortent et des problématiques pour lesquelles il faut trouver des solutions, toujours optimales, rapides et efficaces. Je pense que le point qui me plait le plus est la diversité car elle répond à ma soif d’apprendre de façon perpétuelle.

 

Comment imaginez-vous l’environnement de travail du futur ?

Je pense que l’on a appris à travailler seul chez nous ces derniers mois et je dirais que, dans l’absolu, être isolé permet d’avancer sur des projets qui demandent de la réflexion et de la concentration. En parallèle, on ressent véritablement le besoin de vivre une expérience où l’on va pouvoir collaborer avec ses collègues, s’entraider, brainstormer, etc. Pour moi, c’est cette expérience en entreprise qui doit être principalement privilégiée : être capable de se retrouver, de travailler et de collaborer ensemble. Nous devons faire en sorte que l’expérience du collaborateur en entreprise soit la plus agréable, conviviale et la plus efficace possible, c’est-à-dire qu’il n’y ait pas de problèmes techniques.

 

Y-a-t-il un projet qui vous a marqué ?

Il y a en plusieurs parce qu’en fait, même si Mattel en France a la taille d’une PME, on fait partie d’un grand groupe international et on a la possibilité de s’investir sur des projets ad hoc. Celui dont je suis le plus fière, c’est de travailler et de codiriger un groupe de travail au niveau de la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) sur l’inclusion, la diversité et plus particulièrement, je m’attaque au sujet du handicap en entreprise dans tout son panel : le handicap physique, le handicap moteur, auditif, la vue, psychologique aussi, le handicap mental.

 

Y-a-t-il d’autres projets que vous aimeriez mener ?

Oui, il y a aussi un autre projet sur lequel je travaille et qui ne fait pas partie de la to do list que l’on pourrait imaginer d’un office manager. Je me concentre énormément sur tout l’aspect philanthropique de l’entreprise, la RSE avec toute la partie développement durable et la mise en place de la loi Agec (anti-gaspillage économie circulaire) au 1er janvier 2022, où les fabricants de produits non alimentaires ne peuvent plus détruire leurs invendus. Il est pour moi très important de continuer à faire du don auprès de nos communautés, auprès des hôpitaux ou des associations caritatives en France. Ce sont des missions qui donnent véritablement un sens à mon appartenance à l’entreprise. 

 

Quelles sont les qualités d’un office manager ?

L’écoute, pour entendre et comprendre les besoins des collaborateurs et de l’entreprise. La réactivité, parce qu’il faut gérer des urgences. La curiosité, car il faut toujours être à la recherche des dernières innovations qui peuvent faciliter notre métier au quotidien et la ténacité, tout simplement parce que lorsqu’on entame un projet il faut pouvoir aller jusqu’au bout !

 

Comment imaginez votre poste d’office manager dans 10 ans ?

Le métier ne cesse d’évoluer. On se rend compte que nous devons intégrer davantage de notions de bien-être au travail et de RSE, au sens large. Avec la crise sanitaire, les entreprises ont pris davantage conscience qu’il fallait travailler sur le bien-être des collaborateurs et que les confinements n’avaient pas forcément toujours été des expériences positives. Je pense que le rôle d’office manager a été et sera encore très important sur ces aspects-là.

 

">