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Avec l’arrivée des premières vagues de chaleur sur l’Hexagone en ce début d’été, la question s’est à nouveau posée : les environnements de travail sont-ils préparés ? Un nouveau décret renforce les obligations des employeurs en matière de prévention.

 
 

Le décret du 25 mai 2025 introduisant de nouvelles obligations en matière de prévention pour l’employeur face aux chaleurs est entré en vigueur le 1er juillet dernier. Météo France a établi quatre niveaux de vigilance, du vert au rouge :

• veille saisonnière sans vigilance particulière ;

• pic de chaleur (exposition sur une période d’un à deux jours à une chaleur intense présentant un risque pour la santé humaine en raison des conditions de travail ou de l’activité physique) ;

• période de canicule (chaleur intense et durable susceptible de constituer un risque sanitaire pour l’ensemble de la population exposée) ;

• période de canicule extrême (canicule exceptionnelle par sa durée, son intensité, son ampleur géographique présentant un fort impact sanitaire pour l’ensemble de la population ou qui pourrait entraîner l’apparition d’effets collatéraux portant atteinte à la continuité d’activité).

Réaménager l’agencement des postes de travail

Entre autres nouvelles mesures de prévention, le décret du 25 mai liste :

• adapter l’aménagement et l’agencement des locaux et des postes de travail ;

• mettre en œuvre des solutions techniques pour limiter l’exposition au rayonnement solaire ou empêcher l’accumulation de chaleur dans les lieux de travail (ex. : protections solaires) ;

• privilégier des procédés de travail limitant l’exposition à la chaleur ;

• fournir des équipements de protection individuelle permettant de limiter ou de compenser les effets des fortes températures ou de se protéger des effets des rayonnements solaires.

Rappelons par ailleurs que les dispositifs tels que les protections solaires extérieures (notamment motorisées), la ventilation naturelle et l’usage de ventilateurs doivent être priorisés pour limiter les effets de la chaleur. Le recours à la climatisation ne doit intervenir qu’en tout dernier recours, afin d’éviter, notamment, des surcharges énergétiques.