L’énergie dépensée pour les trajets domicile travail reste le facteur le plus important dans l’explication de cette différence. Mais pour ne pas biaiser les résultats, Cornell et Microsoft ont utilisé des modèles intégrant également d’autres facteurs parfois négligés lors du calcul de l’empreinte carbone. Le mode de transport, l’utilisation d’appareils de communication mais aussi la consommation d’énergie résidentielle et le nombre de membres composant le ménage tout comme la configuration des bureaux, ainsi que la taille du bâtiment ont été pris en compte. Les chercheurs en ont également conclu que le partage de bureaux au sein de l’entreprise pouvait permettre de faire baisser l’empreinte carbone de 28 % des travailleurs hybrides lorsque le bâtiment était entièrement occupé. Pour maximiser les bénéfices, l’étude préconise aux entreprises d'encourager les transports publics plutôt que la voiture, de ne plus réserver des bureaux pour les travailleurs à distance et d'améliorer l'efficacité énergétique des immeubles de bureaux… mais également de prendre en compte ce que les salariés consomment chez eux.