picture .
Parella a publié la seconde édition de son étude annuelle sur les modes d’aménagements de plus de 200 entreprises et leurs nouveaux modes de travail. Cloisonnées ou ouvertes, bureaux attitrés ou flex office, télétravail et nomadisme… État des lieux.

61 % des entreprises interrogées déclarent que leurs aménagements sont en adéquation avec leur stratégie. Un chiffre plutôt rassurant. Parmi celles ayant répondu par la négative, ce sont les modes de travail ou le management qui semblent être remis en cause. Côté aménagement justement, 55,3 % déclarent être en mode « plutôt ouverts » et 82 % possèdent des postes attitrés. Elles sont également 72 % à estimer avoir un nombre de postes de travail suffisant (contre 89 % en 2017). Concernant la surface allouée au poste de travail en lui-même, elle est suffisante pour 81 % d’entre elles. En revanche, le bât blesse côté salle de réunion, avec seulement 49 % d’entreprises estimant posséder une surface de réunion et d’espaces d’échanges suffisante.

 

Flex office : 61 % sont prêts mais des freins persistent

À l’heure où l’on entend parler du flex office sans cesse, Parella fait le point sur la réalité du terrain. A la question « l’avez-vous mis en place ? », seules 22,5 % des entreprises ont répondu par l’affirmative. Toutefois, 61 % se disent prêtes à franchir le pas. Dans le détail, 63,5 % ont fait le choix de le déployer par département et 34,6 % de manière générale. Ceux qui ne l'ont pas mis en place mettent en avant la complexité du sujet (cité en quatrième position en 2017), une résistance en interne, un enjeu non prioritaire ou encore des métiers non adaptés (en première position en 2017).

 

Concernant le télétravail, 59 % l’ont mis en place en interne. Parmi elles, 49 % l’ont appliqué à tous les métiers et 65 % ont opté pour 1 jour par semaine (29 % pour 2 jours). Enfin, l’accès aux tiers-lieux est d’ores et déjà mis en place par 14 % des entreprises interrogées et en cours de réflexion chez 13 % d’entre elles. Les 73 % restants disent ne pas en avoir l’utilité, pensent que cela n’est pas adapté à leur structure ou encore craignent une dispersion.

 

L’immobilier demain ?

Parella a souhaité identifier quels bouleversements allaient principalement impacter l’immobilier de demain. Et ce sont les nouveaux modes de travail qui arrivent en première position (72 %), suivis par le digital et les nouvelles aspirations des salariés (52 %), ou encore la concurrence accrue (45 %) et l’arrivée des millenials (41 %).

 

 

Et quand on les interroge sur le rôle de leur siège social dans dix ans, 75 % répondent qu’il sera principalement un vecteur d’image, 65 % l’envisagent comme un hub (espace d’échange, d’accueil de collaborateurs, partenaires, etc) et 59 % le voient comme un lieu de travail de référence.