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L'édition 2019 du Baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments vient de sortir. Les chiffres révèlent que les consommations énergétiques réelles des bureaux sont cette année encore en légère diminution, mais la tendance reste insuffisante, notamment au regard du décret tertiaire.

Le Baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments est publié tous les ans par l'Observatoire de l'Immobilier Durable (OID). Sur un panel de plus de 19 500 bâtiments et 42 millions de mètres carrés, alimenté par une trentaine de contributeurs, il présente plus de 100 indicateurs énergétiques et environnementaux (consommation énergétique réelle en énergie finale et en énergie primaire, émissions de gaz à effet de serre, consommation d'eau et production de déchets) pour les bâtiments de bureaux, de commerce et de logistique. Des indicateurs sont produits selon différents critères : localisation du bâtiment, certification, période de construction, rénovation, etc. Dans le contexte d'entrée en vigueur du décret tertiaire, le Baromètre souligne les principaux critères ayant un impact sur les consommations énergétiques et propose un état d'avancement du secteur.

 

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La consommation moyenne des bâtiments de bureaux est de 179 kWhEF/m².an, soit en réduction de 2 % en un an. Les objectifs du décret tertiaire impliquent une diminution des consommations de 118 kWhEF/m².an, soit 40 % à 2030 pour une année de référence en 2013.

Le recours aux certifications en construction et rénovation (HQE, Breeam et Leed) et aux certifications en exploitation reste une tendance marquée pour les bureaux en Île-de-France, plus modérée en régions.

Les consommations énergétiques représentent 20 à 35 % des émissions de gaz à effet de serre totales sur le cycle de vie du bâtiment. Les émissions de gaz à effet de serre liées aux consommations énergétiques connaissent également une légère diminution, liée notamment au verdissement des réseaux de chaud et de froid.

Le recours aux énergies renouvelables reste néanmoins limité : si 8 % des bâtiments de bureaux font l’objet d’un contrat d’électricité verte pour tout ou partie des consommations énergétiques, seuls 2 % ont une production renouvelable sur site. Cette dernière semble limitée pour l’instant à des opérations pilotes et ne passe pas le stade de la généralisation.

 

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